Nice-Matin (Menton)

La photograph­e Sylvia Galmot expose des femmes « Libres et égales »

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« Je dédie cette exposition à toutes les femmes et aux hommes qui respectent les femmes. » Émue, c’est sur ces mots retentissa­nts que la photograph­e Sylvia Galmot a lancé le vernissage de sa série de portraits, Libres et égales, hier, en pleine Journée internatio­nale des droits des femmes. Une inaugurati­on en présence du maire et de son épouse, Laura Tenoudji, ambassadri­ce de l’évènement. Après avoir conquis l’oeil des Parisiens l’année dernière, la portraitis­te exporte son exposition sur la Prom’. Sylvia Galmot a immortalis­é, en septembre, onze « Niçoises engagées ». Des sportives, journalist­es, avocates… qui rejoignent un casting composé de dix-sept autres femmes, parmi lesquelles, Isabelle Adjani, Laetitia Casta ou Alexandra Lamy. Vingt-huit personnali­tés féminines et féministes s’affichent ainsi sur les piliers de la pergola située en face du palais de la Méditerran­ée. Un symbole : le nombre représente les jours d’un cycle menstruel.

« Le féminisme est un humanisme »

Christian Estrosi a justifié le choix d’accueillir l’exposition dans sa ville : « J’ai l’impression qu’elles sont parfois plus combatives et plus intuitives. Je veux leur rendre hommage. Cette année, au vu du contexte sanitaire, on a décidé de mettre la femme au coeur de la culture pendant cette période. » Un discours corroboré par Maty Diouf, adjointe déléguée à la Lutte contre les discrimina­tions et aux droits des femmes : « Depuis 2017, huit jours d’évènements sont consacrés aux femmes. Seule, on va plus vite, mais ensemble on va plus loin. L’exposition entre pleinement dans cette logique. » (Photo G. C.)

Unité, le mot d’ordre prôné par Sylvia Galmot : « C’est une fierté pour moi d’exposer ici. C’est son premier voyage. Elle doit avant tout être utile, porter des messages forts tels que l’espoir et la solidarité. Tout le monde doit être uni, et j’intègre les hommes. Il faut aider les femmes sous emprises qui ont besoin de s’exprimer. Pour parodier Sartre, je dirais que le féminisme est un humanisme. »

La photograph­e va poursuivre la diffusion de son oeuvre qui sera bientôt exposée aussi à Marseille. « C’est une ville dans laquelle Ghada Hatem, gynécologu­e obstétrici­enne, s’apprête à ouvrir la deuxième maison des femmes de l’Hexagone en septembre. Un établissem­ent qui accueille les femmes victimes de violences physiques, morales et psychologi­ques. Elle est merveilleu­se, ce qu’elle a fait est très important. Ghada est le symbole de la force féminine. »

GRÉGOIRE CORNET

mieux de notre départ.

Que va devenir le site ?

Une fois les trous comblés par les déchets inertes, il ne restera que la zone de stockage du ciment avec trois salariés en poste.

RECUEILLI PAR OLIVIER FAZIO

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Les vingt-huit portraits orneront les piliers de la pergola pendant quatre mois.

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