Le projet de loi climat dans le chaudron des députés
Près de 5 000 amendements sont au programme de la commission spéciale qui va plancher deux semaines sur ce texte
cologie concrète » ou « manque d’ambition » ? Les députés ont entamé hier en commission l’examen du projet de loi climat, sur un « chemin de crête » vanté par le gouvernement, mais accueilli très fraîchement par la gauche, les ONG et des membres de la Convention citoyenne pour le climat. « Moi, je ne crois pas à l’écologie du tout ou rien. Je crois au concret, à la construction d’un changement durable », a souligné la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili au début des échanges.
La protection de l’environnement dans la Constitution
La commission spéciale va plancher deux semaines sur les 5 000 amendements de ce texte sensible, avant son arrivée dans l’hémicycle fin mars. Inspirés par les propositions de la Convention citoyenne pour le climat (CCC), les 69 articles touchent de nombreux domaines : consommation, logement, transports - avec l’interdiction de certaines lignes aériennes intérieures en cas d’alternatives de moins de 2h30 en train -, alimentation, ou encore justice environnementale par la création d’un délit « d’écocide ». S’ajoute un autre projet de loi, au menu dans l’hémicycle aujourd’hui, pour inscrire la protection de l’environnement dans la Constitution, via référendum.
Grâce à la loi climat, un des derniers grands textes du quinquennat, le gouvernement veut rendre « crédible » l’objectif de réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990.
Mais l’exécutif se retrouve en porte-àfaux avec la Convention citoyenne, qui l’accuse de « détricoter » son travail et a sévèrement jugé le gouvernement.
Une marche le mars
Soutenus par des associations, des
La gauche a relayé sa déception, avec un « sentiment d’inachevé » face à « un texte de faible ambition », selon le socialiste Guillaume Garot, qui réclame des mesures «fortes» dont l’interdiction de la publicité pour les voitures les plus polluantes « dès ».
Une dizaine de parlementaires écologistes, dont Delphine Batho et Matthieu Orphelin, ont aussi appelé hier à des mesures « structurantes » comme la « rénovation globale
obligatoire des logements », dès moyennant des aides.
À droite, Jean-Marie Sermier (LR) juge que le texte apporte « toujours la même réponse sempiternelle, taxation, répression » et n’est « pas forcément à la hauteur des événements ».
Les ONG sont globalement très critiques sur ce projet, comme Greenpeace, qui fustige du « greenwashing » [verdissage, NDLR].
Deux ans avec sursis pour le patron accusé de « revenge porn »
Un homme a été condamné adultère avec son patron, de collègues de la DRH, aux parents hier à Paris à deux ans de prison 2017 à 2019, à son mari, d’élèves de l’école des avec sursis dans un dossier qu’elle avait déjà mis au courant, enfants, au catéchisme etc. de « revenge porn », après et à son entourage. Le parquet avait requis en janvier avoir envoyé des mails contenant trente mois de prison des photographies dénudées avec sursis contre le prévenu, de l’une de ses employées, qui a changé de poste après avec qui il avait eu cette affaire et qui est aujourd’hui une relation. directeur général L’affaire a débuté en juin 2019 : d’un groupe d’ingénierie. alors que la directrice des ressources « Il a voulu me détruire personnellement humaines d’une entreprise et professionnellement de conseil en ingénierie », a déclaré la victime vient d’accepter un après le délibéré. « Des femmes poste dans un autre groupe, seraient allées jusqu’au un appel anonyme et trois suicide face à cette violence », emails annoncent sa relation a ajouté son mari, à ses côtés.
mails envoyés
Puis entre septembre et novembre, près de 2 000 personnes ont reçu des mails, explique l’avocat de la plaignante. Des photos d’elle dénudée, des messages accusant le mari d’avoir un comportement violent avec ses enfants, notamment.
Les emails ont été envoyés aux anciens et aux nouveaux