Nice-Matin (Menton)

NICE - MONACO : -

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A Nice, Allianz Riviera, Monaco bat Nice 2-0 (1-0). Huis clos.

Arbitre :

M. Bastien

Buts

(87’) Avertissem­ents : (75’), Nsoki (86’) à Nice

Volland (29’), Aguilar

Saliba

Nice : Benitez – Daniliuc (Lotomba 56’), Todibo, Saliba, Nsoki (Bambu 89’) – ClaudeMaur­ice, Schneiderl­in, LeesMelou (cap) – Myziane, Gouiri, Kamara (Dolberg 56’). Entraîneur : Adrian Ursea. Monaco : Majecki – Aguilar (Caio Henrique 80’), Disasi (cap), Maripan (Badiashile 46’), Ballo-Touré – Fofana, Tchouaméni (Matazo 38’) – Diatta (Diop 64’), Fabregas (Golovin 80’), Volland - Jovetic. Entraîneur : Niko Kovac.

J:

amais deux sans trois pour l’OGC Nice qui a pris une nouvelle leçon de football dans un derby cette saison face à l’AS Monaco.

Malgré un sursaut d’orgueil au coeur de la deuxième période, marquée par une inspiratio­n géniale de Dolberg, dont la frappe à l’arrêt a fini sa course sur le poteau de Majecki, les Niçois n’ont jamais été en mesure de rivaliser avec cette magnifique équipe monégasque, plus forte, plus rapide, plus mûre, plus tout. Ils quittent la Coupe de France par la petite porte, avec des regrets mais surtout le douloureux constat qu’il y avait un monde d’écart, voire deux, entre eux et leur rival azuréen, qui n’a même pas eu besoin de Ben Yedder, resté sur le banc, pour franchir ce tour.

Comme trop souvent, l’OGC Nice n’a pas vu le jour en première période, n’a rien proposé, rien créé et a pris la marée à droite, à gauche, dans l’axe, devant et derrière.

Pouvait-il mieux faire ? Bien sûr.

Pouvait-il passer ? Pas sûr... Relancé par Niko Kovac, Fabregas a rayonné, ce qui veut aussi dire que ses adversaire­s ont très mal défendu ou très peu couru, à l’image de l’action menant au but de Volland sur laquelle l’Espagnol a donné l’impression d’aller vite. Cette ouverture du score est venue récompense­r les belles intentions de l’ASM, impression­nante avec le ballon mais également par sa capacité à se reposition­ner en quelques secondes dans son camp et à resserrer les lignes.

Du grand art et la marque d’un grand coach, qui n’a absolument pas fait l’impasse sur la Coupe de France et encore moins sur un derby, alors que son équipe peut encore se mêler à la course au titre ou, plus raisonnabl­ement, à la lutte pour la Ligue des champions.

Tchouaméni sort sur blessure

Sans Boudaoui et Atal, encore blessé pour environ un mois, le Gym n’avait pas les armes pour lutter. Il est redevenu une équipe ordinaire, indolore et incapable de changer de rythme. Son milieu n’a jamais pu répondre à l’intensité mise par le rouleur compresseu­r que forment Fofana et Tchouaméni. Ce dernier est sorti avant la mi-temps et pourrait manquer la réception de Lille, ce qui n’a pas manqué d’agacer Kovac, qui connaît trop bien l’importance de son joueur dans son dispositif.

Cela aurait été compliqué de faire pire, mais Nice a eu le mérite d’offrir un visage plus conquérant après la pause et l’entrée de Dolberg, qui a failli refaire le coup de la saison passée.

C’était la 62e minute, un éclair dans la nuit, le seul côté niçois.

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