Nice-Matin (Menton)

End au point mort

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« Cela me parait une sage décision de prolonger le confinemen­t le week-end dans les AlpesMarit­imes, analyse Matteo Vassallo, chef du service d’infectiolo­gie du centre hospitalie­r de Cannes. Car la situation est très critique et continue de s’aggraver avec de plus en plus de patients hospitalis­és et qui présentent des formes de plus en plus graves. »

« Nous avons des patients de plus en plus jeunes qui arrivent. Il faut en finir avec l’idée que le virus touche seulement les personnes âgées. La moyenne d’âge se situait à plus de 85 ans, mais avec les variants elle tourne plutôt autour de 60 ans. Cette tendance va durer plusieurs semaines car les effets de la vaccinatio­n ne peuvent pas être visibles tout de suite », alerte l’infectiolo­gue.

Respectons les consignes

« A l’hôpital c’est très difficile, renchérit le spécialist­e. Nous sommes obligés de déprogramm­er des opérations, ce qui représente une perte de chance pour certains malades. Je constate que les mesures barrière se relâchent alors mon message est le suivant : il faut qu’on fasse tous des efforts pour respecter les consignes car personne n’est épargné par la maladie. On a tous des proches qui peuvent être atteints de forme sévère. »

(Photo J.-F. Ottonello) « Je regrette la décision du gouverneme­nt de prolonger le confinemen­t le week-end dans les Alpes-Maritimes, déplore Eric Ciotti, députés LR. Les indicateur­s sanitaires marquaient une véritable améliorati­on. Il s’agit d’une décision d’ordre politique et non pas sanitaire prise à l’encontre de l’avis de l’unanimité des élus du territoire. »

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 ??  ?? « On a tous des proches qui peuvent être atteints de forme sévère », insiste Matteo Vassallo, chef du service d’infectiolo­gie du centre hospitalie­r de Cannes.
« On a tous des proches qui peuvent être atteints de forme sévère », insiste Matteo Vassallo, chef du service d’infectiolo­gie du centre hospitalie­r de Cannes.
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