« Les banques sont de plus en plus frileuses »
« On n’a pas assisté à une vente massive de restaurants. » Cela, c’est ce que dit Alexandre Goldstein, l’un des associés de Magrey & Sons. Preuve que la profession tient quand même le choc. Il existe même des acquéreurs qui cherchent à investir dans la restauration. En pleine crise ? « Oui, assure Alexandre Goldstein, parce qu’ils savent que c’est temporaire. Mais il faut prendre en compte le fait que les banques se montrent de plus en plus frileuses à financer ce genre d’opération. » Elles se basent, en effet, sur le bilan des trois derniers exercices lors de l’étude des dossiers et, on s’en doute, l’année a été catastrophique. Concernant plus spécifiquement Mougins, Martine Trastour, qui dirige depuis une trentaine d’années l’agence Martimmo au coeur du village et collabore avec ses collègues de Magreys & Sons, constate que « la demande est toujours là. C’est normal pour une ville considérée comme la capitale de la gastronomie. Certains veulent acheter les murs de locaux commerciaux, d’autres les fonds de commerce, malgré la morosité actuelle et l’inquiétude de la sortie de crise ».
L’explication ? Peut-être le fait que Mougins, en termes de restauration, joue la carte de la diversité. « Ici, on a un peu de tout, du restaurant étoilé de très haute qualité à l’affaire familiale. » Alors, elle n’hésite pas à le dire : « On reste dans l’attente de ce qui va se passer dans les mois qui viennent, mais avec une grande positivité. »
(Photo François Vignola)
confinement, c’était déjà plus difficile. Maintenant, s’enfermer le samedi et dimanche, non, ça ne sert à rien. »
Quitte à remplir deux attestations par sortie, le jeune couple déroge allègrement.
Comme beaucoup, puisqu’en quelques clics, une autorisation écrase la précédente.
Ce dimanche, on déambulera dans les mêmes conditions, et toujours sur attestation, sans trop se soucier des contrôles.
Une brèche pour profiter en semiliberté d’une Promenade des Anglais sans autos ni mots.
FRANCK LECLERC fleclerc@nicematin.fr