Réaction au plan social
. Reste à (Photo Cyril Dodergny) où il y a de la pénibilité. Si un compte pareil est mis en place, l’intérêt d’une direction est de supprimer ces points de pénibilité sinon ça lui coûte de l’argent. Exemple : si un salarié travaille dans une cuisine à plus de 30 degrés, et qu’au-delà de ce seuil il peut bénéficier de points de pénibilité, l’employeur baissera la température de la cuisine. »
Et Élodie Lutherer de conclure : « Baisser la pénibilité induit de meilleures conditions de travail, une meilleure productivité, une réduction des accidents de travail, de l’absentéisme, des arrêts maladie. Il faut que les salariés aient envie de travailler dans notre belle société. »
THIBAUT PARAT
Amorcé le octobre dernier, le plan de restructuration de la SBM a été bouclé le mars. Disons-le, la casse sociale a été évitée. Initialement, il était prévu départs contraints. Ce ne sera finalement que . En revanche, départs volontaires ont été actés parmi les salariés du groupe monégasque.
Dans nos colonnes, la semaine dernière, bon nombre d’acteurs du dossier ont exprimé leur satisfecit : Jean-Luc Biamonti, le président délégué de la SBM, le gouvernement princier, le Conseil national par la voix de son président et les représentants du syndicat des Jeux. Ces derniers regrettant toutefois « que seuls les salariés » aient consenti « à des efforts ».
Près d’une semaine après, le syndicat HCR, affilié à l’Union des syndicats de Monaco, sort du bois : « Au début du plan de sauvegarde à l’emploi, les négociations ont été chaotiques. Cela a engendré cinq mouvements de grève. Dans un esprit collectif, on a pu constater le retour de l’intersyndicale avec la photo de famille. Le secteur hôtel, cafés et restaurants et cuisiniers a doublement payé le prix fort.
L’application du CTTR a fait perdre à certains salariés jusqu’à % de leur rémunération et notre secteur a supporté, tout de même, plus de / des départs volontaires.
Ces départs massifs vont dégrader nos conditions de travail. »