Bruno Valentin : « Interdire la publicité à certains secteurs serait très pénalisant »
Bruno Valentin, conseil en communication et directeur associé de l’agence Pôle Company, était ce samedi à 13h l’invité d’Émotion à la Une, l’émission de la rédaction de Nice-Matin sur Radio Émotion. La communication du gouvernement. «Il est difficile d’avoir une ligne cohérente dans une crise d’une telle ampleur. Faire des choix forts, reconnus par tous et s’y tenir est particulièrement compliqué. »
Le boom de l’occasion. « Il y a un véritable attrait pour l’occasion. Cette tendance est liée au fait qu’on donne de plus en plus de sens à sa manière de consommer, avec une plus grande exigence d’éthique et de transparence. 66 % des consommateurs disent se sentir proches des marques qui s’engagent contre une consommation excessive. Cet attrait pour l’occasion va dans ce sens-là. » Les gagnants et les perdants de la crise. « Les secteurs d’activité en hausse ou qui n’ont pas souffert de la crise, ce sont les produits frais, l’entretien de la maison, ainsi que les secteurs de l’ameublement et de la décoration et du bricolage. Le numérique aussi, bien entendu, ainsi que les activités de plein air. Les secteurs du tourisme et des vacances, l’habillement et le sport en salles sont en berne. Plus généralement, tout ce qui est futile. »
L’interdiction de la publicité pour les produits énergivores. « L’idée est de faire évoluer les modes de consommation pour réduire l’empreinte écologique des activités économiques. Certains veulent interdire la publicité, notamment pour les SUV. Avant de prendre des décisions aussi radicales, il faut réfléchir un peu plus loin. Plutôt qu’interdire, il vaut mieux éduquer. La communication a