Nice-Matin (Menton)

Créteil : cinq ados interpellé­s pour actes de torture sur des garçons de  ans

-

Régionales : Najat Vallaud-Belkacem annonce sa candidatur­e comme tête de liste PS pour la région Auvergne-Rhône-Alpes

« Oui, je suis candidate comme tête de liste pour les élections régionales en Auvergne-Rhône-Alpes » : c’est la petite phrase qui confirme ce que beaucoup pressentai­ent jusqu’à présent, Najat Vallaud-Belkacem sera bien présente pour la course aux élections régionales les  et  juin prochains.

Haute-Loire : remise en liberté d’un jeune Malien menacé d’expulsion

« La cour d’appel de Lyon a ordonné la remise en liberté de Madama, que nous avons ramené à la maison hier soir » ,a déclaré Eric Durupt, l’enseignant qui héberge depuis plus de deux ans dans la région du Puy-en-Velay Madama Diawara, âgé de  ans. Le jeune homme s’est aussitôt vu notifier par la préfecture une assignatio­n à résidence.

Cinq adolescent­s ont été présentés à la justice, hier à Créteil (Val-de-Marne), soupçonnés d’avoir tiré au taser et au plomb sur des garçons de 12 ans qu’ils humiliaien­t et violentaie­nt.

Une informatio­n judiciaire a été ouverte notamment pour « tentative de meurtre » et « violences aggravées », a précisé le parquet de Créteil.

« Pour endurcir les plus jeunes »

Selon une source proche de l’enquête, les faits reprochés découlent d’une rivalité entre bandes de jeunes, mais concernent des mineurs d’un même quartier.

« Au sein d’une même bande, les plus grands ont trouvé que les plus jeunes n’avaient pas été assez forts » face à un quartier rival, et ont « décidé d’endurcir les plus jeunes par la violence », a expliqué cette source.

Fin février, des jeunes du quartier des Bleuets poussent des garçons de 12 ans, qui habitent dans le quartier «rival» de l’Echat, à « baisser leur pantalon » età « chanter des insultes » sur leur propre quartier.

Filmée, leur « humiliatio­n » est diffusée sur le réseau social Snapchat. En réaction, des

éditeurs et distribute­urs à se coucher à la première sommation. Entendons-nous. Lutter contre les discrimina­tions et les images stigmatisa­ntes, c’est très bien. L’absurdité naît de l’excès. Et le danger, de l’écrasement du bon sens sous le poids des doléances victimaire­s. Le chroniqueu­r, qui en a vu d’autres, se demande ce qui restera de tout ça. Peut-être qu’avec le temps, certaines lubies paraîtront aussi loufoques que la ferveur maoïste qui s’empara du Saint-Germain-des-Prés des années . Et que les procureurs en riront comme rient les anciens « maos » en évoquant leurs souvenirs de simili gardes rouges…

La nouvelle n’a pas fait grand bruit. En d’autres temps, elle aurait fait la « une ». Un vaccin contre le virus du sida, développé aux Etats-Unis par l’institut Scripps, a franchi brillammen­t l’essai clinique de phase . Testé sur un petit groupe de volontaire­s, le produit a induit une réponse immunitair­e chez

 % d’entre eux.

L’arrivée d’un tel vaccin sur le marché prendra encore du temps. Mais cette avancée, encore expériment­ale, adolescent­s du quartier de l’Echat auraient décidé « d’endurcir de manière violente » ces garçons de 12 ans, ne les jugeant « pas suffisamme­nt forts face aux Bleuets » . Ils leur auraient alors fait faire des pompes, se déshabille­r, les auraient blessés par des tirs de Taser et pistolet à plomb, selon la source proche de l’enquête. Le tout une nouvelle fois filmé. L’enquête, confiée à la Sûreté territoria­le du Val-de-Marne, fait suite « à la plainte d’un des deux enfants traumatisé­s» . Selon une source policière, ces deux enfants subissent « encore des pressions » de la part des autres adolescent­s de leur quartier. « L’un d’eux a même dû déménager en province en urgence ». Sur les cinq adolescent­s présentés à la justice et pas « spécialeme­nt » connus des services de police, quatre ont 16 ans, un a 17 ans. Pour trois d’entre eux, le parquet a requis un mandat de dépôt. Le début de l’année 2021 a été marqué par plusieurs violentes bagarres entre jeunes, avec le passage à tabac du jeune Yuriy à Paris en janvier, puis la mort de deux adolescent­s lors de deux rixes dans l’Essonne en février.

confirme les fantastiqu­es potentiali­tés des travaux sur l’ARN messager. D’un mal un bien.

e cérémonie des César. Cela commence par cette vision saugrenue de la blonde et menue Marina Foïs, en robe Louis-Vuitton ( h de travail), tenant un sac à caca dont elle ne sait comment se débarrasse­r. On l’ignore encore, cette image résume les quatre heures qui vont suivre : strass et trash.

Rarement une soirée télé aura suscité un tel malaise. Le mot est faible.

Pour nous, avouons-le, la surprise n’est pas tant venue de la tonalité militante (tellement prévisible dans les circonstan­ces présentes) de ce meeting intersecti­onnel que de l’accablante médiocrité des intermèdes supposés divertir. Gags lourdingue­s, saynètes pathétique­s. On avait mal pour eux.

On voudrait tourner la page. Oublier vite.

Mais enfin… C’est du rayonnemen­t du cinéma français qu’il s’agit. Et cela nous concerne.

Elus à la suite du psychodram­e de , Véronique Cayla et Eric Tolédano, les nouveaux patrons de l’Académie des César, s’étaient donné pour objectif de « s’éloigner des polémiques qui vampirisen­t les César ».

On est en droit de leur demander quelles conséquenc­es ils comptent tirer de ce naufrage.

Mardi.

Vendredi.

Newspapers in French

Newspapers from France