Ils ont dit
face, Nice conservait la main sur le ballon. En filou, Agustin Ormaechea s’échappait au ras d’un regroupement et parvenait à donner après contact, pour envoyer Matthew James en terre promise (28-3, 50’).
Avec 4 essais d’avance, le capitaine niçois et sa bande semblaient alors lancés vers le bonus offensif dans ce choc des leaders. Mais les Violets allaient offrir une belle réaction.
D’abord sur un ballon porté conclu par Anga’Aelangi (2810, 55’) puis en obtenant un essai de pénalité généreux suite à une mêlée à quelques mètres de l’en-but (3117, 66’).
Sortis du bonus offensif, les Azuréens allaient toutefois plutôt bien résister aux assauts des Bressans, lesquels tentaient tout pour aller chercher le bonus défensif. Ces derniers allaient, au bout du chronomètre, parvenir
Nicolas Tachat ligne/Nice) : « On savait dès le début de saison que c’était une très belle équipe, qui jouerait le haut de tableau. On s’est préparé mentalement pour faire un gros match, on a bien bossé et il le fallait. On a pris le match par le bon bout, et ensuite ça a suivi. Collectivement, on s’est senti bien, on était en confiance. On a appuyé sur la défense, notre point fort, avec un gros rideau qui les a embêtés. On voulait gagner à la maison, rester invaincu, sans trop regarder le classement. »
Ben Mosses (trois-quart centre/Nice) : « C’est une équipe de niveau Pro D, et gagner ce match en inscrivant points, ça donne énormément de confiance. C’est un très joli coup, car on a envie de finir dans les deux premiers et jouer la demie à domicile. Mais rien n’est fait, ce n’est pas un match de phases finales, il ne faut pas croire que le championnat est gagné. Maintenant, on doit continuer à travailler si l’on veut monter. Il nous reste de gros matchs, à commencer par un déplacement à Dax. »
David Bolgashvili (entraîneur/Nice) : « On fait une première mi-temps magnifique, et on a montré de bonnes choses en deuxième. On a réalisé l’une des meilleures prestations depuis le début de saison. Maintenant, il faut répéter le plus souvent possible ce type de performance. Il faut continuer à gommer certaines erreurs et appuyer aussi sur ce que l’on fait de bien. Je ne sais pas mathématiquement, mais je pense que l’on est dans les quatre, sauf si l’on fait une grosse connerie ou qu’on perd cinq matchs d’affilée. » SY.M.