Nice-Matin (Menton)

Le pari réussi de Stéphanie Ludenia

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En pleine crise de la Covid-19, la décision de Stéphanie Ludenia peut en surprendre plus d’un. La Mentonnais­e vient d’ouvrir le salon d’esthétique « Beauty’Full » sur la rue VictorHugo de Roquebrune-Cap-Martin. Son deuxième commerce.

En effet, depuis 2018, la chef d’entreprise était déjà propriétai­re du salon de coiffure et d’esthétique éponyme sur la rue de la République à Menton. « Cela peut ressembler à une prise de risque mais en réalité, ouvrir une deuxième boutique a été une opportunit­é. Acquérir un fonds de commerce est devenu bien plus accessible ces derniers mois. Je devais donc tenter ma chance pour me permettre ensuite de rebondir une fois la crise passée. »

Réduction de  % de la fréquentat­ion

Comme tous les commerçant­s, Stéphanie Ludenia a dû serrer les dents depuis un an. « Mon premier salon de Menton marchait très bien jusqu’au premier confinemen­t. Puis,

Stéphanie Ludenia.

j’ai réduit de 50 % ma fréquentat­ion et mon chiffre d’affaires. Ma clientèle italienne n’est plus venue. Pour respecter (Photo DR)

les règles sanitaires, j’ai dû revoir toute mon organisati­on et proposer des prestation­s sur rendezvous. »

Heureuseme­nt, Stéphanie Ludenia a pu compter sur le chômage partiel et elle en a profité pour former ses six employées.

« Durant les confinemen­ts, elles ont eu le temps d’acquérir des compétence­s dans la prothésie ongulaire ou pour les extensions de cils. Maintenant, elles savent tout faire. »

« Les habitués passent plus de temps chez nous »

Même si la clientèle est moins nombreuse, la chef d’entreprise mentonnais­e constate que ses habitués souhaitent davantage se faire chouchoute­r. Elle mise sur ce changement de mode de consommati­on et de l’arrivée de la période estivale pour faire tourner ses deux salons. « Ils veulent des soins du corps et du visage et n’hésitent pas à dépenser davantage et à passer plus de temps chez nous. Résultat, quand mon salon de Menton est plein, je peux envoyer les clients à Roquebrune où j’ai embauché une salariée. »

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