Nice-Matin (Menton)

Ce qui vous a le plus manqué depuis un an...

Sur les réseaux sociaux, vous avez été nombreux à répondre à notre appel à témoignage­s en évoquant les petits plaisirs du quotidien dont vous ne pouvez plus jouir. Best of en musique

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Sur Facebook, vous avez été nombreux à répondre – en toute franchise – à notre appel à témoignage­s. Sur un thème très simple, mais qui impacte le quotidien de tous : « Dites-nous ce qui vous a le plus manqué » depuis un an et le début du (premier) confinemen­t.

En ressort une liste de plaisirs simples, dont voici un aperçu… en chansons.

Ma liberté (Georges Moustaki) La réponse donnée par Nath, Karin, Isabelle, Magali, Lucie ou Jocelyne est assurément la plus récurrente. Ce qui leur manque le plus c’est tout simplement l’une des trois composante­s de la devise républicai­ne : la liberté. « Vivre normalemen­t en étant libres », complète Aline. «Ledroitdev­ivre» , souffle Laurence. « La liberté de vivre, de sortir. Une journée compliquée et hop on avait la possibilit­é de décider en 2min30 d’aller boire un coup ou autre n’importe où », commente-ton par ailleurs.

Dans le même esprit, on citera ce souhait de retrouver « la liberté de pouvoir décider à quelle heure, quel jour et quand je peux aller où je veux avec qui je veux » .Oude « pouvoir décider de mes journées librement », comme Frédérique l’appelle de ses voeux.

Derrière cette notion de liberté peut également se cacher l’envie de voir disparaîtr­e les masques, « pour voir le sourire sur le visage des gens!» , insiste Christine. Ce qui manque le plus à Vanessa ? « De profiter de la vie tout simplement et de notre liberté. Ne plus se dire vite on doit rentrer car couvre-feu, d’aller voir sa famille quand on veut. » Età

Noémie ? « La liberté et la sociabilit­é. Manger un bout sur le bord de mer, rencontrer mes amis le weekend, sortir, voir ma famille… »

Le café (Oldelaf et Monsieur D) Parmi les paradis perdus, plusieurs d’entre vous citent sans sourciller les cafés. À l’instar de Tatiana, qui évoque les restaurant­s, cafés en terrasse, déjeuners au soleil. D’Évelyne, soucieuse de pouvoir, déjà, prendre de nouveau « un simple café en terrasse en toute conviviali­té ». Même son de cloche du côté de Geneviève qui n’a plus la liberté « d’aller au gré de mes envies, boire un café en regardant la mer, découvrir des restos sympas en bonne compagnie ».

Mon bistrot préféré (Renaud) Pour certains, le manque se réfère à des lieux bien précis. « Simplement partager un café chez Luca, au

Vintage, en lisant l’horoscope de Nice Matin avec Patrick, Martine et les autres, glisse ainsi Bernard. Depuis, nous n’avons plus d’avenir, de projet, de futures rencontres. Rendez-nous le plaisir d’échanger et de nouveau respirer la vie… » Dans le même esprit de légèreté perdue, Laurence évoque quant à elle la liberté de « faire la cuisine et pouvoir oublier un aliment, partir en trombes à la supérette du coin parce qu’il n’est pas encore 20 h… Prendre le temps, prendre un café en terrasse et passer d’excellents moments à L’Endroit… »

Un homme heureux

(William Sheller)

Dans le lot de réponses, celle de Paul détonne un peu tant elle est optimiste. « Moi, j’ai passé un confinemen­t positif et productif, assuret-il. Le fait d’être confiné m’a permis d’apprendre des nouvelles choses (Photo J.-F. Ottonello) en ligne. J’ai eu le temps et l’opportunit­é de me concentrer sur la création de mon entreprise et de quitter mon emploi fixe. Certes, des fois j’étais triste de ne pas voir mes amis, ou de ne pas pouvoir faire des longs voyages mais sans cette ‘rupture’je n’aurais pas accompli tout ça. »

4’33’’ (John Cage)

Comme en écho à ce morceau de musique contempora­ine expériment­ale rempli de silence, Colette nuance les choses : « en contrepart­ie, on apprécie le calme des rues. Moins de circulatio­n, moins de bruit, moins de pollution… »

Résidents de la République (Alain Bashung)

Le commentair­e le plus politique revient à Daniel. À ses yeux, ce qui manque le plus, ce sont en effet « des politicien­s à la hauteur, responsabl­es et honnêtes ».

Ou ver de mentan

En bon Mentounasc, Dominique évoque de son côté « la liberté d’aller voir notre Campanin ».

Franchise (Travis Scott) Répondant du tac à tac, « Maniana demain » mentionne sans aucun doute « la franchise ». Et Frédérique, « la courtoisie ! »

Voyage, voyage (Desireless) Personnell­ement, c’est surtout de ne pas pouvoir partir en voyage comme je le fais tous les ans. En Espagne, au Luxembourg, aux USA, expose Marcel. Par contre, l’avenue Félix Faure aussi tranquille, jamais vu depuis 33 ans… »

J’en ai marre (Alizée)

« On manque de liberté ! C’est boulot, dodo ! Ras le bol ! », clame Patricia. Rejointe par Hind, à qui manque cruellemen­t la liberté de « vivre librement sans ces attestatio­ns maudites. J’en peux plus. » L’internaute voudrait en revanche « retrouver de la vie dans les rues, arrêter de voir des gens dévastés, déprimés… Voir plutôt des gens heureux, la joie de vivre. »

« Comme, comme, comme avant » (Le Paradis blanc - Michel Berger)

Et si le bonheur n’était pas dans le monde d’après, mais bien dans le quotidien pré-Covid ? C’est ce que suggère Laetitia, qui aimerait « vivre comme avant, tout simplement ! ». Ainsi qu’Évelyne, désireuse de «revivre comme avant, ne plus regarder l’heure pour rentrer, aller au cinéma, au resto… »

Haut les coeurs !

A.R.

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La piétonne résolument vide (ou presque) lors du deuxième confinemen­t.

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