Nice-Matin (Menton)

Ce qu’ils en pensent Florence Lagache,

-

(DR)

Professeur d’anglais au lycée Pierre-et-Marie Curie de Menton, Florence Lagache juge la mesure de confinemen­t nécessaire. « Il y a trop de cas. Il fallait agir. » Concernant les écoles, l’enseignant­e avoue être soulagée. « C’est une très bonne chose qu’elles restent ouvertes. Nos élèves ont besoin d’avoir une vie en classe et de voir leurs camarades. Cette période est compliquée pour eux. La Covid touche parfois leur famille et cette période est très anxiogène. On sent une morosité ambiante. Venir à l’école leur donne un peu de baume au coeur. »

Prolonger un dispositif bien rodé

Depuis plusieurs mois, le lycée Curie de Menton avait déjà mis en place un système de demijourné­e. L’annonce gouverneme­ntale ne fera que prolonger un dispositif déjà bien rodé. Au sein d’une même classe, il y a deux groupes. L’un vient en « présentiel » le matin et l’autre l’après-midi et les lycéens alternent tous les quinze jours. « Ce roulement fonctionne bien et permet aux élèves d’être au lycée au moins une fois par jour. Mais assurer la continuité pédagogiqu­e demande un gros effort de la part des professeur­s. »

Florence Lagache nettoie plus de cinq fois par jour les bureaux. Elle désinfecte le bouton du rétroproje­cteur à chaque utilisatio­n et aère très régulièrem­ent les salles. Et pas évident de faire cours avec un masque et de la buée sur les lunettes. « Lorsque je rentre chez moi, je suis épuisée par mes journées. La situation sanitaire a rajouté une vraie charge physique et mentale. » S.W.

 ??  ?? Florence Lagache, professeur d’anglais au lycée Pierre-et-Marie-Curie de Menton.
Florence Lagache, professeur d’anglais au lycée Pierre-et-Marie-Curie de Menton.

Newspapers in French

Newspapers from France