Nice-Matin (Menton)

Hakim Makhlout

Partir de Monaco pour rallier les Hauts-de-France à pied, c’est son défi solidaire. L’enjeu, récolter des fonds pour une associatio­n qui lutte contre le cancer chez

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Je vais parcourir 1 150 km en 23 jours, à raison de 45 à 55 km quotidiens. » Soit plus d’un marathon chaque jour, un exploit. Mais Hakim Makhlout, 39 ans, a bien des raisons de réaliser cette performanc­e sportive un peu particuliè­re. « L’objectif, lever des fonds pour l’associatio­n Lisa Forever qui lutte au quotidien pour la recherche contre le cancer chez l’enfant et l’adolescent. »

Hakim est décidé, cette cause sera aussi la sienne. « J’ai décidé de prendre les devants en me fixant l’objectif de rallier Paris depuis Caudry, ma ville d’origine située dans les Hauts-de-France. Trois jours, 180 km. Et une levée de fonds de 3 000 euros pour l’associatio­n. » Le défi, cette fois-ci, est d’une autre ampleur. Traverser le pays depuis Monaco pour rejoindre Caudry, en passant par Paris où il réside. Soit 1 150 km. « Cela fait six mois que je me prépare, témoigne Hakim. Les trois premiers consacrés à un entraîneme­nt intensif pour que le corps s’habitue à avaler autant de kilomètres. » Investi mais pas imprudent.

« Les deux mois suivants ont été l’occasion de peaufiner la technique, car courir plus d’un marathon quotidien, c’est beaucoup de préparatio­n à ce niveau-là. Depuis un mois, c’est un peu plus tranquille pour être fin prêt ce lundi 22 mars et le départ de Monaco. »

Mais alors, pourquoi démarrer cette course solidaire depuis la Principaut­é ? « Au travers des médias, je me suis aperçu que le Prince était un féru de sport et qu’il était très investi dans ce domaine. Cela m’a tout de suite touché et j’ai eu en charge de l’analyse fine des tumeurs et donc permettra de proposer un traitement personnali­sé à chaque enfant. Ou encore, nous avons permis de démarrer un programme de recherche autour de la récidive d’une tumeur cérébrale. » Le but est aussi d’améliorer le quotidien et la prise en charge des enfants et des familles. « En termes de bien-être de l’enfant et de réduction des séquelles à long terme, nous avons par exemple financé du matériel pour les ateliers de psychomotr­icité ou encore pour équiper les machines de radiothéra­pie de matériel vidéo pour la diffusion de dessins animés afin d’éviter la sédation chez les plus jeunes. »

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