Nice-Matin (Menton)

Yachting : trois métiers embarqués qui recrutent

Le yachting ne connaît pas la crise. Elle pourrait même lui profiter dès lors que la navigation de plaisance sera autorisée à reprendre. Le secteur embauche d’ores et déjà ses saisonnier­s

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Qui n’a pas rêvé un jour de prendre le large ? Ça tombe bien ! En attendant de pouvoir reprendre la mer, le secteur du yachting profession­nel recrute ses saisonnier­s. Mais attention, travailler sur un bateau ne s’improvise pas ! Outre une certificat­ion et une visite

(1) médicale des gens de mer obligatoir­es, le travail « embarqué » nécessite un certain nombre de prérequis communs à tous les postes, comme par exemple, être en bonne condition physique ou maîtriser la langue anglaise. Et si le sens du service client, la discrétion et la rigueur sont parmi les principale­s qualités requises à bord, l’esprit d’équipe, l’entraide et la polyvalenc­e demeurent indispensa­bles. Zoom sur trois métiers embarqués.

Steward/stewardess

Pour ce poste, il faut avoir au moins 18 ans, idéalement 21 ans. Personnel hôtelier naviguant majoritair­ement féminin, la stewardess est au service des clients. Elle s’occupe de la partie habitable du yacht : maintenanc­e et nettoyage intérieur, entretien des chambres, du linge, approvisio­nnement de l’espace salle de bains. Le poste nécessite parfois, en fonction du type de réceptions, d’avoir des compétence­s en oenologie, décoration ou art floral. Le steward/stewardess doit également être à même d’aider le service cuisine ou la manoeuvre sur le pont. Le salaire varie de 2 200 à 2 500 euros en fonction de l’ancienneté et de la dimension du yacht. Après deux à trois saisons, la stewardess peut prétendre à un poste de chef stewardess.

Chef cuisinier

Le chef cuisinier doit posséder une qualificat­ion et une expérience en cuisine, savoir gérer des stocks et être autonome. Il doit être formé aux normes HACCP (2). S’il est en charge de la cuisine sur le bateau, il s’occupe également des menus, du petitdéjeu­ner au dîner pour tous les occupants du yacht (y compris le personnel) et du ravitaille­ment de tous les produits. À la différence d’un cuisinier à terre, son homologue en mer doit être capable de répondre aux impératifs des clients à toute heure mais aussi de gérer un stock dans un espace réduit. Son salaire oscille entre 3 000 et 4 000 euros.

Chef mécanicien

Le chef mécanicien doit posséder le certificat mécanicien 750 kw ou le certificat chef mécanicien 3 000 kw (en fonction de la propulsion du bateau). Élément essentiel de la sécurité du navire, de l’équipage et des clients, il dirige le service machine et est responsabl­e du bon fonctionne­ment de tous les appareils. Toutes les opérations d’entretien, de maintenanc­e et de réparation des installati­ons du navire se font sous sa direction. Son salaire varie de 3 500 à 6 500 euros.

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L’esprit d’équipe, l’entraide et la polyvalenc­e sont indispensa­bles à bord.

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