Se battent pour rouvrir Biot
; commerces de plantes, fleurs, graines, engrais, semences, plants d’espèces fruitières ou légumières, animaux de compagnie et aliments pour ces animaux en magasin spécialisé. »
Un sentiment que partage le tatoueur, lui qui continue d’effeuiller son agenda. Et tente, tant bien que mal, de ne pas tomber dans le défaitisme. « On a commencé à perdre deux heures par jour lors du couvre-feu. Puis un jour dans la semaine lorsqu’on a été confinés le week-end. Maintenant, je dois tout déprogrammer. Et pendant ce temps, on est autorisé à aller se promener dehors toute la journée. C’est incompréhensible... »
Trois fermetures en un peu plus d’un an
Le Biotois, qui a ouvert son propre shop fin 2019, comptabilise donc déjà trois fermetures en un peu plus d’un an. Un crève-coeur. « Je n’ai pas la tête à créer de nouveaux projets, même si j’aimerais assez rapidement m’y remettre. Je dois déjà m’occuper de tous mes clients qui avaient un rendez-vous ces prochaines semaines. » Malgré le rasle-bol, cet ancien cuisinier gastronomique relativise. « Je n’imagine même pas dans quel état d’esprit sont les restaurateurs. Ce qu’ils vivent, c’est irréel. »
JÉRÉMY TOMATIS jtomatis@nicematin.fr
Il y a eu la bataille du livre, du théâtre, des concerts, des musées… Aujourd’hui, certains galeristes crient aussi leur essentialité : ils refusent d’être à nouveau confinés.
C’est le cas de
Svetà Marlier, une artiste russe qui a posé ses tableaux au 16, rue Bonaparte à Nice. Il y a trois jours, la peintre a pris la plume et lancé une pétition en ligne pour demander la réouverture des galeries d’arts, fermées pour au moins un mois dans les seize départements français confinés. AlpesMaritimes inclus.
Svetà Marlier.
« Les gens ont soif d’art »
(Photo APG) « L’art est essentiel pour un bon équilibre de nos enfants et nous-même !, défend-elle. Les musées sont déjà fermés, les gens ont soif de voir les oeuvres d’art en vrai et pas sur leurs écrans ! Nous vous demandons de maintenir ouvertes les galeries d’art ! L’art et la culture sont essentiels, et encore plus en ces moments difficiles. Les gens ont besoin de se dégourdir l’esprit en cette période de crise ! »
Sa pétition a recueilli près de cent signatures.
C. M.