Nice-Matin (Menton)

Deux mois d’heures travaillée­s perdues

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Après plusieurs mois de relative stabilité, l’emploi du secteur privé se redresse et atteint un niveau comparable à celui du début de l’année . Le nombre d’emplois s’établit à   (- , % par rapport à la même période en ). Le dispositif du CTTR (Chômage Total Temporaire Renforcé) a coûté  M€. Il a permis de freiner la chute de l’emploi, même si plusieurs plans de départs volontaire­s ont été observés dans l’hôtellerie. «Au pic de la crise, aux mois de mars et avril ,   personnes ont été placées en CTTR. En novembre nous en avions   et   en décembre », détaille Didier Gamerdinge­r, conseiller de gouverneme­nt-ministre des Affaires sociales et de la Santé.

Grâce à ce rebond, l’écart mensuel - du nombre d’heures travaillée­s continue de se réduire. « Le nombre total d’heures cumulées sur l’année  dépasse les  millions, contre  millions pour . Soit près de  mois d’heures travaillée­s perdues », estime Sophie Vincent, directeur de l’IMSEE.

Le nombre d’employeurs est en légère baisse au dernier trimestre  :  entités de moins qu’en  à la même période (-, %). L’hébergemen­t et la restaurati­on sont particuliè­rement touchés.

Du côté des demandeurs d’emploi, « leur nombre croît légèrement » ,annonce Didier Gamerdinge­r. Les chiffres récents font état de   personnes à la recherche d’un emploi en février . « Nous avons des demandeurs d’emploi. Mais ce sont des chiffres que nous avons connus par le passé en saison creuse »

Un premier pas vers la reprise. « Mais il faut être conscient qu’elle est parfois bridée par des mesures qui ne dépendent pas de nous et ralentisse­nt les déplacemen­ts internatio­naux », souligne Jean Castellini.

1 - 1 058 demandeurs d’emploi en janvierfév­rier2018 ;1 120enfévri­er-mars2017.

Si le secteur des activités immobilièr­es se porte bien, c’est avant tout parce qu’il est porté par les activités des marchands de biens (+  M €) et les revenus des locations des biens immobilier­s (+  M €).

Toutefois, « le nombre de ventes a été divisé par deux par rapport à  », rapporte l’IMSEE. « Les bons résultats du second semestre (douze transactio­ns) ne permettent pas de rattraper le retard accumulé au premier. Le recul en valeur est moins marqué (-  %) que le nombre de ventes

(-  %) en raison de la typologie des biens vendus. » Le marché des reventes immobilièr­es résiste mieux (- . %).

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