Nice-Matin (Menton)

Une semaine d’échanges et d’action pour les océans

Pour entamer la Monaco Ocean Week, hier, la douzième édition Monaco Blue Initiative (MBI) tenait à mettre l’accent sur les manières de valoriser la protection des océans.

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Pour ouvrir la semaine consacrée aux océans hier, le Musée océanograp­hique abritait la douzième édition de la Monaco Blue Initiative. Une plateforme de discussion qui chaque année, réunit des grands acteurs du monde de l’océan pour échanger et trouver des solutions face aux défis mondiaux de gestion et conservati­on des océans. Covid oblige, c’est sous un format hybride cette année, avec une large frange d’invités en distanciel, que se tient le rendezvous, faute de mieux. «Ilesttoujo­urs plus agréable, et souvent plus enrichissa­nt, de pouvoir échanger directemen­t. Pour autant, je crois que nous commençons à nous habituer à ces débats à distance qui, après tout, contribuen­t aussi à préserver l’environnem­ent, en même temps que notre santé », a commenté sur la forme le prince Albert II en ouvrant la session.

Vers une économie bleue

Pour le fond, le souverain a donné le tempo en ouvrant les échanges, mettant en ligne de mire cette année, le développem­ent d’une économie bleue réelle et durable qui donne une nouvelle dimension à cette action environnem­entale.

« Nous sommes à un moment où notre monde s’apprête à se reconstrui­re, après un an de drames, de crises et d’incertitud­es, et cherche à le faire de manière plus durable, plus responsabl­e. Cette reconstruc­tion offre une fenêtre rare dans l’histoire. Le Programme des Nations Unies pour l’Environnem­ent évaluait récemment à 12 000 milliards de dollars le volume total des plans de relance programmés dans le monde. Cela représente près de 12 % du PIB mondial, bien plus que ce qui a jamais été engagé dans des investisse­ments d’avenir de ce type. Bien allouées, ces sommes – et même une petite partie d’entre elles – peuvent contribuer de manière décisive à la préservati­on des océans », promet le souverain. La volonté du prince Albert II est donc d’orienter les perspectiv­es de reprise économique au regard des besoins dans ces domaines environnem­entaux. « Je crois que la meilleure chose à faire pour cela est de construire un dialogue entre les différents acteurs concernés. De faire se rencontrer les connaissan­ces, les expertises, les moyens. De construire des diagnostic­s, des ambitions et des stratégies partagés. Et de faire comprendre la manière dont les

À l’Ariane, c’est un soulagemen­t. « Ça fait vingt ans qu’on l’attend, souffle Georges Trova, le président du comité de quartier. On l’aurait eu en 2013 si Jacques Peyrat était resté. Après ç’a été retardé, repoussé… On y croyait plus, mais ça y est : on a gagné. Les Arianencs sont des Niçois à part entière. »

« C’est une bonne chose l’arrivée du tramway, appuie le président de Nice Ariane développem­ent et ancien dirigeant de Lapeyre, Alain Meinardi. Ça vient équilibrer le super équipement à l’ouest et rattacher le quartier de l’Ariane à Nice. Psychologi­quement et économique­ment, c’est important. » Mais il y a « une inquiétude sur le tracé ».

« L’Ariane concentre beaucoup de grands commerces liés au BTP. J’espère que la circulatio­n du tramway n’impactera pas les milliers de clients qui viennent chaque jour. Il faut trouver la meilleure cohabitati­on. Ça mérite des réunions de travail mais on y croit ! »

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En format hybride, présentiel et distanciel, la manifestat­ion a été marquée par un message de John Kerry, envoyé spécial à la lutte contre le réchauffem­ent climatique aux côtés du président américain Joe Biden.

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