Pfizer et Moderna pour les plus de ans dans les centres
La décentralisation joue à plein dans la campagne de vaccination. Les territoires s’organisent pour mettre en place des centres de vaccination d’ici samedi qui recevront les plus de 70 ans.
Branle-bas de combat dans les centres de vaccination. Conformément aux dernières annonces gouvernementales, un peu différentes des avant-dernières, une campagne de vaccination de grande envergure va prendre appui sur des vaccinodromes. Il y en aura 35 en France (gymnases, palais des congrès et autres salles des fêtes). Dans les Alpes-Maritimes et le Var, l’Etat estime que le maillage actuel est suffisant. Ce sont donc les centres de vaccination existant qui prendront en charge les seniors ce week-end. Ceux résidant en Ehpad et qui le souhaitaient ont normalement tous été vaccinés.
Cette fois, ce sont donc les plus de 70 ans, sans autre condition, qui pourront se faire piquer, qui par des infirmières, qui par des sapeurs-pompiers venus en renfort. Progressivement, la limite d’âge sera abaissée afin que chacun puisse recevoir sa dose.
Comment ça va se passer ?
Chaque centre de vaccination va ouvrir des créneaux. La population est invitée à prendre rendez-vous. Rapprochezvous donc du centre le plus proche de chez vous. Certains passent par des plateformes de prise de rendez-vous en ligne. Si vous n’avez pas d’ordinateur ou de smartphone, il est toujours possible de téléphoner. Là encore, peut-être y aura-t-il du monde sur la ligne donc patience.
Quel vaccin ?
Cela n’aura échappé à personne, AstraZeneca n’est pas tellement en odeur de sainteté même si l’Agence européenne du médicament l’a adoubé la semaine dernière. De toute façon, il n’y a ici pas lieu à discussion puisqu’il a toujours été réservé aux plus de 55 ans, via les généralistes et officines. Les personnes âgées de plus de 70 ans qui se présenteront ce week-end se verront donc injecter du Pfizer ou du Moderna.
On le rappelle, lorsque l’on est vacciné (que ce soit contre la Covid, la grippe, la varicelle, etc.), on peut ressentir certains effets indésirables. Dans l’immense majorité des cas ils sont temporaires et surtout, sont infiniment moins graves que les effets de la maladie elle-même. Lorsque vous vous présenterez dans un centre de vaccination, un soignant vous recevra et vérifiera avec vous l’absence de contre-indication.
Pour vous y rendre, s’il est à moins de 10 km de chez vous, munissez-vous simplement de votre justificatif de domicile, sinon remplissez une attestation dérogatoire de déplacement (idem pour la personne qui vous accompagnerait).
AXELLE TRUQUET atruquet@nicematin.fr
« Je me félicite de ces investitures dans un esprit d’unité avec l’ensemble des sensibilités de la famille politique des Républicains des Alpes-Maritimes (UDI et France Audacieuse, NDLR) » , a réagi Éric Ciotti, le patron de fédération LR azuréenne, chef d’orchestre de ses investitures.
Pour les quatre cantons encore à attribuer, le député des Alpes-Maritimes espère « un vote aux alentours de la miavril ». Et d’expliquer : « Nous voulions clôturer ces investitures avec mon canton et celui de Charles-Ange Ginésy ».
Pour Grasse 2 toujours en suspens, Éric Ciotti avoue : « On n’est pas complètement calés sur le dispositif, il y a encore des discussions entre Jérôme Viaud, Michèle Tabarot et moi ». Il en convient aussi, pour le canton de Nice 3, l’annulation des élections à Carros « est venue compliquer la donne ».
« Attitude digne »
Au sujet de sa fidèle alliée, Josy Piret qui n’aura plus l’investiture LR, il souffle: « J’ai beaucoup d’amitié pour elle, mais je lui avais dit clairement les choses lors des municipales. Si elle se présentait contre Louis Nègre, cela poserait problème aussi pour les départementales. »
En revanche, le boss des LR tient à saluer « l’attitude digne de Vanessa Siegel », l’élue d’opposition à La Gaude, sortante au Département, ex-binôme