Saint-Dalmas de Tende
Initiée par l’établissement Le Prieuré, l’opération doit être présentée à la mairie le 30 mars
Nous, les 123 personnes du Prieuré, avons envie d’un environnement accueillant et ouvert à la culture. » C’est avec ce message posté sur les réseaux sociaux que l’APREH (Association Pour la Réadaptation et l’Épanouissement des Handicapés) Le Prieuré de Saint-Dalmas de Tende a dévoilé son nouveau projet : embellir les premiers kilomètres du hameau, en travaillant main dans la main avec les différentes associations et habitants sur place.
Il s’agit d’aménager 1500 mètres de route en y disposant des pots de fleurs, des aménagements conviviaux, des caches conteneurs… « Rendre beau » ce lieu de passage « encore dans le jus de la tempête, parfois anxiogène », résume Olivier Baillot, responsable de l’établissement Le Prieuré.
Repeindre, fleurir...
(Photo DR) «Ces premiers kilomètres d’entrée sont aussi la première impression qu’on a lorsqu’on arrive dans la vallée des merveilles, développe-t-il. Nous, locaux, nous aimerions ressentir un sentiment de fierté et d’appartenance en remontant dans la haute Roya et également accueillir dignement nos futurs visiteurs à l’approche de la saison estivale. Il y a une fatigue des gens sur place, liée aussi à une difficulté logistique de déplacement. Certains ont quitté Saint-Dalmas de Tende. La reconstruction est lente, on ne peut pas, nous, rebâtir les routes etc. mais en attendant, on peut faire ça. Repeindre des façades, fleurir les environs, créer des espaces ouverts à l’art...»
Au-delà des aménagements pour « poétiser » les abords de la route, Olivier Baillot et les habitants engagés dans le projet réfléchissent aussi à proposer des circuits touristiques à vélo électrique pour explorer le patrimoine et la faune locale, par exemple.
De quoi faire redécouvrir la région «audelà de la tempête ». « Il y a énormément d’élans de solidarité de toutes parts, avec les associations qui oeuvrent depuis le début à la reconstruction, et l’idée est de concrétiser cela avec la commune et les collectivités. On a besoin de tout le monde », appuie Olivier Baillot.
M.B.