La cellule Emploi-Jeunes : un accompagnement à la clé
Environ 600 dossiers, avec accompagnement personnalisé à la clef, sont traités chaque année à la cellule Emploi-Jeunes, rattachée au Service de l’Emploi.
Plus de temps aujourd’hui pour trouver un emploi
« Si la crise sanitaire n’a pas eu d’impact sur le nombre d’inscriptions, elle a rallongé la durée moyenne entre le moment où le jeune s’inscrit et celui où il trouve un emploi », explique Emmanuelle Cellario-Florio, chef du service de l’emploi. Une centaine de jours, contre 55 en temps normal. « Pendant le confinement, il n’y a pas eu d’embauches. Et puis, il y a les sociétés en CTTR (Chômage Total Temporaire Renforcé ) qui essayent de se stabiliser pour éviter les licenciements », poursuit-elle, précisant que, malgré le contexte tendu, « les recherches aboutissent ».
Les aides proposées par cette cellule n’y sont pas étrangères, notamment le stage de pré-embauche.
Former le jeune sans aucun coût pour l’entreprise
« Pendant trois mois, l’employeur prend en stage le jeune avec une prise en charge, par l’État, de la couverture sociale et de la partie financière. Pour l’employeur, c’est tout bénéfique car il peut le former sans aucun coût. À l’issue de ces trois mois, si tout se passe bien, il s’engage à le prendre six mois de plus. Ça débouche systématiquement sur un CDI car le jeune a une vraie expérience », assure Sandra Lefranc, responsable de la cellule Emploi-Jeunes.
Autre point observé pendant la crise : beaucoup de jeunes, faute de trouver dans leur branche de prédilection, ont élargi leurs recherches d’emploi. « Nous avons des cas de jeunes diplômés