CAVIGAL NICE - CHERBOURG : -
A Nice, salle Pasteur, Cherbourg bat Nice 32 à 31 (16-15). Arbitres : MM Ambry et Corsini.
Nice : gardiens : Gudjonsson (9 arrêts), Arche. Joueurs : Crivelli (2 buts), Pirani (7 dont 3/4 sur pen.), Rooba (12 dont 4/4 sur pen.), Oppedisano (3 dont 0/1 sur pen.), Bourgeuil, Bardi (1), Amigo (c., 3), Lopez (1), Bon (1), Diaz (1), Rossi. Entraîneur : Asier Antonio Marcos. 2 minutes : Amigo (4’), Diaz (60’).
Cherbourg : gardiens : Tepper (10 arrêts), Saint Cyr. Joueurs : Vanegue (2 buts), Nkonda (4), Dupont-Marion (4), Muel (1), Gurman (3), Orsted (6), Ekren (3), Brun, Beauregard (1), Manebard (cap., 2), Burud, Tabanguet (5 dont 3/3 sur pen.), Weber, Dalmont (1). Entraîneur : Julien Leonard.
2 minutes : Manebard (23’).
La troisième meilleure équipe de Proligue à domicile contre la 3e meilleure en déplacement, le choc au parfum de playoffs s’est fait attendre quelques jours après des cas de Covid au Cavigal. Mais les acteurs ont confirmé leur statut dans une entame rythmée. Cherbourg démarre fort (0-3), les Niçois collectionnent les poteaux (3 en moins de 5 minutes) mais ne paniquent pas. Jérémi Pirani est adroit sur penalty (4-4, 8’), puis les
hommes de Leonard font respecter la hiérarchie quand Dupont se démarque sur l’aile droite. Asier n’a d’autre choix que de poser un temps-mort (4-9, 15’). Le coach azuréen trouve les mots, le jeu se déploie sur les ailes, quand ce n’est pas Pirani c’est Rooba qui fait mouche. Un bras de fer s’engage, la petite parade en plus de Dan Tepper permet aux joueurs de la Manche de rentrer aux vestiaires avec une petite unité d’avance (15-16).
« On perd par manque de réalisme »
Après une demi-heure de très haut-niveau, le seul regret était de ne pas avoir du public pour voir ce spectacle, comme le lob de Jurgen Rooba sur penalty (20-21, 42’). L’ambiance se tend dans la salle à mesure que les minutes défilent. Nice n’arrive plus à trouver son pivot, la performance en demi-teinte d’Alexis Bon est une aubaine pour la défense de Cherbourg. Pirani prend de nouveau le relais avec trois buts consécutifs (3030, 58’). Tabanguet profite d’une mésentente grossière pour marquer dans les cages vides (30-31, 58’), un