Comment BeMed veut protéger la Méditerranée
Pour lutter contre la dispersion de déchets micro-plastiques, le programme de l’association monégasque entend fédérer la société civile, les entreprises et les décideurs politiques pour des actions concrètes.
C’est la mer la plus polluée au monde… Un qualificatif qui n’est pas le plus flatteur mais bien la réalité de la Méditerranée, du fait de son caractère semi-fermé et de l’intensité des activités humaines qu’elle supporte. Dès 2015, l’association Beyond Plastic Med (BeMed) s’est engagée pour changer la donne. « Depuis cinq ans, nous unissons des partenaires avec des préoccupations communes pour unir leurs forces et réduire la pollution plastique en Méditerranée » précise Bernard Fautrier, conseiller spécial du souverain sur les questions d’environnement. Impulsé par la Fondation Prince Albert II, le mouvement BeMed s’appuie aussi sur l’expertise de la Fondation Tara Océan, Surfrider Foundation Europe et la Fondation MAVA.
, million d’euros investis
Hier, au coeur de la Monaco Ocean Week, BeMed a dévoilé les nouveaux projets que l’association a choisi de soutenir pour faire avancer les choses, alors que la crise sanitaire actuelle a fait faire un bond aux plastiques à usage unique.
Depuis cinq ans, BeMed a consacré 1,3 million d’euros pour prévenir ces pollutions plastiques et trouver des solutions.
L’un des piliers est la création, en décembre dernier, d’un collège d’entreprises du bassin méditerranéen, soucieux de trouver des solutions et des idées novatrices pour réduire les 3 000 milliards de particules de micro-plastique présentes dans les eaux méditerranéennes. La philosophie se développe autour de trois idées : réduire la production et la consommation des plastiques ; réutiliser les plastiques existants et recycler ceux qui le peuvent.
Douze nouveaux projets
Côté action, l’association soutient des projets de terrain portés par des représentants de la société civile. Pour le cinquième appel à des micro-initiatives, l’équipe de BeMed a reçu une cinquantaine de dossiers. « Nous en avons sélectionné douze pour 2021, et