Escragnollois
Un est le destinataire depuis plus d’un an d’une multitude de courriers de la Carsat Sud-Est qui ne le concernent pas. Ses démarches restaient... lettres mortes jusqu’à hier.
a pourrait ressembler à une bonne blague, s’il n’y était question de retraites et autres démarches administratives. Depuis plus d’un an, Marc (1), résidant d’Escragnolles, dans le pays grassois, reçoit des lettres à son nom et son adresse de la part de l’Assurance retraite. Seul problème : ces courriers ne le concernent pas.
« Au début, on les a ouverts, bien sûr. Marc est à la retraite aussi. À chaque fois les numéros de sécurité sociale, les noms, voire les adresses quand elles sont précisées, sont différents. Tous ces courriers proviennent de la Caisse de l’assurance retraite du Sud-Est à Marseille, raconte son amie Suzanne. On en recevait trois à quatre par trimestre environ. »
Suzanne, qui espère régler le problème, écrit une lettre à la Carsat de Marseille en début d’année. Mais le jour même, Marc revient de sa boîte aux lettres avec… 119 enveloppes de la Caisse d’assurance retraite à ses nom et adresse. « Il est arrivé en riant ,se souvient-elle, et il m’a dit : Tiens, ils viennent de te répondre ! »
« , kg de courriers »
C’était le 16 février dernier. Et avec cette pile de lettres de plus de 10 centimètres et quelques autres reçus précédemment «onarrive à 1,2 kg de courriers ! »
Au cas où il y aurait une lettre pour Marc, il en ouvre quelquesunes : « Il y avait là notamment l’annonce du maintien d’une dette parce qu’un courrier n’a pas été renvoyé, ou ce qui m’a vraiment interpellé, ce dossier concernant une dame née en 1926 à qui l’on envoyait un document à remplir de demande de pension de réversion. Elle avait trois mois pour répondre ! Là, j’ai pris mon téléphone et j’ai