L’exemple de Varazze
(Photos DR) euros au total, maximum, donc beaucoup moins que le projet global de la Carf...»
Des espèces protégées
Contactée, la Carf estime que les surfeurs n’ont pour l’instant «pas un projet techniquement assez précis pour que nous puissions avoir une véritable opinion ».
Mais Isabelle Monville, responsable Gemapi de la Carf, rappelle : « Nous avons évoqué notre volonté d’implanter des modules de récifs artificiels qui serviront de nurseries à poisson, une fois les ouvrages sousmarins terminés. Mais ces récifs ne suffiraient pas à eux seuls pour modifier la houle et casser suffisamment la vague...»
Elle avance : « Des surfeurs nous avaient suggéré, il y a quelques années, un ouvrage sous-marin plus
Varazze, en Ligurie, est devenue une ville de surf. Elle autorise même la pratique du surf de nuit, grâce à de puissants projecteurs qui, positionnés sur la jetée, éclairent l’eau. Des compétitions y ont lieu. Son secret ? Son récif artificiel.
Un projet qui n’avait pas tout de suite eu le succès attendu. Car en , ce sont d’abord carcasses de voitures qui ont été immergées par à m de fond, pour créer ce récif artificiel. Or, une étude menée après six ans d’immersion de ces véhicules a révélé l’échec de l’opération, dû à l’envasement des carcasses, cause de l’inefficacité de cette réalisation. En , barges en bois à une profondeur de m, deux autres à une profondeur de m ont été immergées. Auxquelles ont été ajoutés peu après des blocs de béton, du bois brut, des portails de bois et métal, et différents matériaux meubles tels que du sable, des graviers et des galets. Et c’est cette accumulation qui a créée la vague « qui de par son angle, ne crée pas d’érosion du rivage » selon les surfeurs.
loin en mer... Mais nous avons des espèces protégées telles que les symodocées ou les posidonies. Donc ce n’est pas possible...» Selon les surfeurs, un rendez-vous est prévu dans le courant de la semaine prochaine avec la Carf pour évoquer le sujet.
YANN DELANOË