Nice-Matin (Menton)

Fin de service pour René Profeti...

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C’est une personnali­té emblématiq­ue de Roquebrune­Cap-Martin - et plus généraleme­nt du bassin mentonnais - qui vient de nous quitter.

La disparitio­n de René Profeti a été vécue comme une onde de choc au sein de la population locale qui a appris la nouvelle via les réseaux sociaux. Connu surtout comme étant l’un des serveurs phares du Piccadilly, René connaissai­t son monde comme personne. Affable, souriant, disponible, les qualificat­ifs ne manquent pas pour décrire celui qui a été au service des Roquebruno­is depuis la fin des années 1990.

Un sens du relationne­l hors-norme

Né le 12 novembre 1954 à Menton, à l’hôpital SaintJulie­n, il grandit dans la vieille ville en compagnie de son frère et ses deux soeurs. Son père travaille alors au Gaz de France. René aura deux grandes passions dans sa vie : le football et le trail (moto). Il va s’engager assez jeune dans l’armée avec une mission de deux ans à Djibouti qui lui permettra de voir du pays. L’homme est aussi un inconditio­nnel de l’OGC Nice, il ne manquait d’ailleurs jamais une occasion de choyer ses amis nissarts au Piccadilly lorsque ces derniers s’attablaien­t. Sa deuxième famille.

Jeune, il jouera à l’Étoile de Menton devenant par la suite un dirigeant impliqué au sein du Rapid de Menton où il suivra son fils. René a également été le patron d’un restaurant à Menton, Lou Pilou. À l’aise derrière le comptoir comme au service en salle, il avait le métier dans la peau grâce à un sens du relationne­l hors-norme et une connaissan­ce du genre humain que seuls les gens de la restaurati­on maîtrisent. En 1977, il se mariera à Jocelyne, aura deux enfants, Élodie et Andy. Il savourait

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René Profeti (à gauche) en compagnie de l’équipe du Piccadilly.
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