Des rassemblements pour le mal-logement dans tout le département
À Nice
Hier après-midi, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées devant la gare SNCF de Nice, pour dénoncer le mal-logement. Organisé par le Droit au logement (Dal) et un collectif d’organisations, le mouvement a été suivi dans plusieurs villes d’Europe.
Les militants dénonçaient le non-respect du Droit au logement opposable (loi Dalo), un manque de HLM ( % à Nice, contre les % préconisés par la loi SRU), la baisse des allocations logement et l’augmentation de la précarité, due à la crise sanitaire. Arrivés vers h place Garibaldi, les manifestants se sont donné rendez-vous pour un nouveau rassemblement, à l’Ariane.
(Photo François Vignola)
À Cannes
Ils étaient une quarantaine de manifestants, ainsi que des étendards de la Ligue des droits de l’homme Cannes Grasse, du Mouvement de la Paix, du Parti communiste français pays de Lérins et du Parti socialiste pays de Lérins, hier après-midi, sur la place du marché de La Bocca. Le mallogement était, là aussi, à l’ordre du jour. Et c’est Dominique Henrot, pour le PCF, qui a ouvert le micro pour évoquer la situation du secteur ainsi que celle des communes carencées. Des demandes qui « vont croissant et des maires qui se plaignent sans vraiment faire d’efforts nécessaires pour répondre à cette demande de manière satisfaisante ».
Le Parti socialiste et la Ligue des droits de l’homme se sont ensuite exprimés. La seconde pour évoquer, plus particulièrement, le logement des sans-abri pour lequel
« il faut trouver une solution ». (Photo Patrice Lapoirie)
À Antibes
Le rassemblement n’aura pas duré bien longtemps.
Une vingtaine de minutes, dont dix passées à échanger avec les forces de l’ordre. Réunis à l’initiative de la Coalition européenne d’actions pour le droit au Logement, les partis de gauche et écologistes d’Antibes ont voulu marquer le coup. Pas de manifestation ni prise de parole, juste un rassemblement en début d’après-midi sur la place DeGaulle. Mais la police est rapidement intervenue.
« Il n’y a aucune autorisation enregistrée au niveau des renseignements territoriaux », a informé le commandant présent sur place. Les partis réunis auraient en réalité fait la demande en cours de semaine, sans recevoir de confirmation de la préfecture. Les personnes présentes ont donc été conviées à se diriger vers Cannes-La-Bocca, si elles tenaient à participer à un rassemblement autorisé. V.S.
(Photo V.S.)