Nice-Matin (Menton)

Totor, héros d’un film imaginé avec des lycéens ?

Le petit chien vedette créé ne l’arrête. Des Américains par l’artiste niçois Stéphane Bolongaro a cassé sa laisse. Plus rien s’y intéressen­t pour un film. Des élèves planchent sur l’intrigue.

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Après Totor à vélo pour le Tour de France, Totor en skate ! Et peut-être bientôt sur le grand écran. Le célèbre petit (parfois immense) chien facétieux de l’artiste niçois Stéphane Bolongaro a changé de mode de transport, mais pas de cap, et il garde la cote ! Aux dernières nouvelles, il se pourrait que le canidé obtienne un rôle dans un film d’animation.

Son papa y croit : « Totor en skate a plu à mon ami Patrick Duffy [l’acteur du célèbre feuilleton Dallas dans lequel il jouait Bobby Ewing]. Il les a montrés à Jay Leno [présentate­ur vedette américain] . Ça l’a intéressé, et quelques-uns de ses amis à Los Angeles aussi… » , expose Stéphane Bolongaro. Le projet est lancé. « Ils ont aimé le côté malin du chien. Ce sera peut-être un peu le même type de personnage que Ted, l’ours… En plus canin, bien sûr ! »

Le road-trip du cabot niçois

L’artiste est déjà en train de plancher sur un synopsis. Pas tout seul : lui qui intervient dans les établissem­ents scolaires niçois depuis des années a embarqué dans l’aventure des lycéens de Sasserno et de Calmette. «Jeleur ai fait regarder les Blues Brothers et The Big Lebowski, pour leur donner des références, ils ne connaissai­ent pas. Blues Brothers leur a plu. On planche sur le contexte des États-Unis, on réfléchit, on délire… »

C’est Sasha, 18 ans, lycéenne à Sasserno et fan de Totor, qui a entraîné avec elle dans sa passion Maya et Maxime, 17 ans, élèves de Sasserno et de Calmette. « Totor, il a une bonne tête… Il est attachant » trouve Sasha, qui l’a découvert en passant à côté de la gare, et sur le rond-point de la place Commandant-Gérome. Quand ils ont su que Totor ouvrait sa boutique éphémère à Nicétoile en décembre, ils y sont allés. Et ça a matché avec l’artiste. « Comme entre-nous, on se connaît bien, on n’hésite pas à balancer nos idées, et ça enchaîne… On a fait le squelette de l’histoire, maintenant on va s’attacher aux détails… », expose Maxime. Stéphane Bolongaro et ses complices voient bien leur personnage qui ne manque pas de chien dans un road-trip US sur fond de lutte pour le climat. « Je le ferais bien partir du centre océanograp­hique de Miami, où je connais d’ailleurs quelqu’un, qui s’inquiète beaucoup de la montée des eaux, confie l’artiste. Totor aurait trouvé une solution contre le réchauffem­ent climatique… Il se ferait alors poursuivre par les lobbies. On est en train d’imaginer tous les gags, les péripéties qu’il va connaître dans son road-trip jusqu’à Washington, où on l’imagine atteignant la Maison Blanche. Où il remettrait la disquette sur laquelle se trouve la solution au président des ÉtatsUnis. Ou à Bill Clinton, qui y serait de passage ou je ne sais quoi.

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Stéphane Bolongaro et Totor, en skate… et en roue libre vers le cinéma ? Du skate-board au story-board, grâce à des complices lycéens niçois.

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