Les macarons des lycéens grassois vendus pour Adrien
Le lycée grassois De Croisset s’est mobilisé jeudi pour l’association Adrien et sa maison des familles d’enfants malades. 500 pâtisseries préparées au sein de l’établissement ont été vendues. Un succès.
Grosse activité dans les cuisines du lycée professionnel De Croisset ce jeudi dès 8 heures du matin. Professeurs et élèves s’activent autour d’une recette de macarons déclinée en cinq parfums : vanille-jasmin, rose-framboise (les deux fleurs emblématiques de Grasse !), pistache, caramel et citron (les agrumes viennent du jardin de Sylvie Griseri, professeure d’anglais).
macarons vendus à la pause déjeuner
Masque sur le visage et charlotte sur la tête, en tenues réglementaires, les apprentis cuisiniers et leurs enseignants doivent relever le défi de réaliser 500 macarons dans la matinée. Ces gourmandises devront être emballées par ballotins de cinq avant d’être vendues dans le hall de l’établissement à 12 h 30 précises le jour même. Minimum 3 euros pour la bonne cause. Celle de la maison de vacances des familles des enfants malades, projet porté par l’association
Adrien fonds.
Au lycée De Croisset, établissement qui cherche des aux filières tertiaires gestion-administration, hôtellerie, cuisine, soin à la personne et hygiène, géré par Elisabeth Renucci, l’affaire fait grand bruit ce (Photos M.L.M.) jeudi. Tout le monde est dans les starting-blocks : ceux qui ne seront pas là au moment de la vente, ont missionné des copains pour acheter les petites pâtisseries craquantes sous la dent et fondantes à coeur, rapportées d’Italie dans les malles de Catherine de Médicis !
Pour la maison d’Adrien
Dans les cuisines, ceux qui ont mis la main à la pâte étaient doublement motivés par le travail de pâtisserie délicat, mais aussi le joli projet de maison d’accueil en construction à Pégomas où les familles d’enfants malades pourront faire une pause. Projet dont le budget n’est pas bouclé. René Molines, le président de l’association Adrien, n’a pas pu venir en personne remercier les lycéens et leurs professeurs, ainsi que les deux chevilles ouvrières de cette initiative que sont Emmanuelle Delobel, conseillère principale d’éducation, et le professeur de cuisine Cédric Duranti. Mais, comme on le connaît, le coeur y était forcément.
MARIANNE LE MONZE mlemonze@nicematin.fr
Jean-François Dieterich, maire de Saint-Jean-CapFerrat, était hier à 13 heures l’invité d’Émotion à la Une, l’émission de la rédaction de Nice-Matin sur Radio Émotion.
La vaccination. « Il faudrait pouvoir vacciner jour et nuit. Pour Saint-Jean, nous disposons d’un ventre de vaccination mutualisé de la Métropole à Beaulieu-sur-Mer pour Beaulieu, Èze et Villefranche.
Cela fonctionne bien, pour autant que nous soyons approvisionnés en doses. La création de l’Agence sanitaire métropolitaine est une bonne chose.
Elle a permis de traiter directement avec les services de l’État et l’ARS de manière à être approvisionnés normalement. Cela aurait été très difficile pour chaque commune. »
La sortie du tunnel pour les professionnels du tourisme. « On fait comme si…
Si les dates de réouverture ont été différées, les établissements se préparent pour envisager de reprendre leur activité dans le courant du mois de mai si tout se passe bien ».
L’activité culturelle et événementielle. « La collectivité est obligée d’anticiper la reprise.
Quand ce sera le cas, nous aurons à faire face à une fréquentation importante. Nous devons maintenir une attractivité économique forte sur le village.
Nous préparons des grands événements, en espérant pouvoir les tenir, quitte à les adapter aux contraintes du moment.
Je pense notamment au Festival de jazz et Saint-JeanCap-Ferrat Prestige autour des véhicules de collection. »
D.CX.
Réécoutez l’interview sur www.radioemotion.fr
Radio Émotion : 105.3 (Nice-AntibesCannes) et 100.5 (Monaco-Menton).