Les réactions des élus régionaux et azuréens
(DR) « Je me doutais qu’on était partis pour un moment. Pourquoi nous on ferme, alors que les coiffeurs, qui parfois accueillent beaucoup plus de monde, sur des grandes superficies, peuvent rester ouverts ? Moi, j’ai un tout petit local, je reçois les clientes une par une. Elles attendaient dehors, même en hiver… »
Tout au long de la semaine, la cheffe d’entreprise a suivi les communiqués de ses syndicats professionnels, qui tentaient d’inverser la tendance. « Je les remercie, ils se sont démenés pour qu’on puisse rouvrir, mais le gouvernement n’a rien voulu entendre. » Charlotte n’est pas furieuse pour autant. Plutôt « résignée ». « C’est un peu injuste. Mais avec les aides, on peut tenir, même si ce n’est pas évident.» Alors, elle « essaie de positiver ». « Je vais pouvoir profiter de mon fils de 5 ans, avec la fermeture des écoles. Je ne vais pas avoir besoin de demander aux grands-parents de le garder. » A. L.
Renaud Muselier président de la Région Sud
« Ce tour de vis doit donc être la “der des ders”. Pour que ces mesures aient une chance de fonctionner, je demande à l’Etat de mettre en place une verbalisation de tous les cas manifestes de rassemblement, en portant l’amende à €. »
Charles-Ange Ginésy président du Département
« Enfin ! Il était temps ! Si l’on peut regretter une autosatisfaction déplacée dont il ne parvient décidément pas à se défaire, alors même que ses décisions prises sous la contrainte signent l’échec de sa stratégie confuse, Emmanuel Macron a acté que le confinement devait rimer avec vaccination massive. »
Christian Estrosi maire de Nice
Le maire de Nice n’a pas réagi hier soir mais un peu plus tôt il avait plaidé pour « un confinement dur, efficace, court ».
Jean Leonetti maire d’Antibes
« Fermer les écoles était presque obligatoire de décider. On voit la propagation, les classes fermées cette semaine. On nous a déjà promis il y a plusieurs mois les lits de réanimation. C’est un manque d’anticipation comme pour la vaccination. »
Eric Pauget, député des Alpes-Maritimes
« Ratés sur les masques, les tests, les vaccins, et maintenant sur la communication, après une année de gestion de crise catastrophique et opaque, il est temps de dire stop aux décisions arbitraires d’un seul homme ! »
Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes « Ces mesures sont le résultat d’un pari présidentiel perdu qui a des conséquences dramatiques en vies humaines. Depuis un an notre pays ne compte pas un seul lit de réanimation supplémentaire et subit un retard dramatique en terme de vaccination. »
Michèle Tabarot, députée des A.-M.
« Arrogance et indécence d’Emmanuel Macron qui se félicite des décisions prises auparavant alors qu’elles n’ont fait qu’enfoncer notre pays dans la crise. Aucun mea culpa. Le chef de l’État n’a rien retenu de ses échecs et les Français n’ont toujours aucune perspective. »