Nice-Matin (Menton)

BOSNIEHERZ­ÉGOVINE FRANCE : -

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A Sarajevo (Stadion Grbavica): France bat Bosnie

1 à 0 (0-0)

Spectateur­s : huis clos Arbitre : Daniele Orsato (ITA) But : Griezmann (60) Avertissem­ents :

Bosnie : Hadzikadun­ic (15), Sanicanin (54), Hadziahmet­ovic (69)

France: Varane (51), Lemar (66), Pogba (79)

Bosnie : Sehic - Ahmedhodzi­c, Hadzikadun­ic, Sanicanin - Todorovic (Stevanovic 77), Hadziahmet­ovic, Pjanic, Kolasinac, Cimirot (Gojak 86) - Dzeko (cap), Krunic (Prevljak 86). Entraîneur : Ivaylo Petev. France : Lloris (cap) - Pavard, Varane, Kimpembe, Hernandez Pogba, Rabiot - Coman (Giroud 59), Griezmann - Mbappé, Lemar (Sissoko 90). Entraîneur: Didier Deschamps.

Après un nul poussif contre l’Ukraine (1-1) et un succès pas flamboyant au Kazakhstan (2-0), les Français ont enchaîné une troisième rencontre de suite sans grand éclat.

Mais les champions du monde savent s’en sortir quand les jambes sont alourdies par les longs déplacemen­ts, et leur soldat Griezmann, déjà buteur huit jours plus tôt, fait partie de ceux qui ne désespèren­t jamais.

Sa tête victorieus­e à l’heure de jeu (60e) le place seul 4e meilleur buteur de l’histoire des Bleus (35 buts) et permet de clore le stage de mars sur une bonne note comptable.

Avec 4 points d’avance sur l’Ukraine, la présence des

Français au Qatar fin 2022 ne fait en effet guère de doutes.

Mais avant de terminer le travail à l’automne, il y a un Euro à disputer en juin, et quelques milliers de kilomètres de plus à parcourir à travers l’Europe, de Munich à Budapest et peut-être aussi jusqu’à Londres, théâtre de la finale le 11 juillet. Les Bleus aborderont l’échéance avec confiance, et aussi quelques habitudes des longues distances. En moins d’une semaine, ils auront enregistré plus de 10.000 kilomètres d’avion, la faute à leur excursion du côté de Nur-Sultan dimanche, un éreintant voyage.

Lloris impérial

Sur la pelouse du stade Grbavica, la compositio­n d’équipe des Bleus n’a pas eu grand-chose à voir non plus avec celle du Kazakhstan : huit changement­s, et pour seuls rescapés de la steppe d’Asie centrale Hugo Lloris, Griezmann et l’inattendu Thomas Lemar. Comme prévu, le onze tricolore s’est plutôt rapproché de celui qui avait déçu contre l’Ukraine huit jours plus tôt, avec Paul Pogba et Lemar en plus, Olivier Giroud et N’Golo Kanté (blessé) en moins. Le manque d’entrain entrevu à Saint-Denis a perduré côté français, entre un Kylian Mbappé peu tranchant au moment d’adresser une reprise de volée (43e), un Kingsley Coman un peu mou sur une tête (15e) et un Raphaël Varane pas impérial dans les duels. Après n’avoir eu à négocier qu’un tir cadré en deux matches, Lloris a cette fois dû s’employer, sur un tir de Darko Todorovic (24e) puis

(Photo AFP)

GROUPE C

Il fallait bien un cobaye pour accompagne­r Fair Vision et ses idéaux. Jean-Michel Felderhoff et ses équipes se sont tournés naturellem­ent vers Cap-d’Ail et son terrain Didier Deschamps. « C’est un stade sur lequel je joue depuis plus de vingt ans, décrypte le Maralpin. J’y évolue encore aujourd’hui en foot corpo. » L’ingénieur niçois ( ans) a pris rapidement contact avec la mairie et le club azuréen pour présenter son projet et le peaufiner. Des réunions sont organisées et plusieurs caméras sont rapidement installées sur les pylônes qui jouxtent le stade. «Je suis emballé, lance Joël Delalande, le président de l’USCA. On s’est mis d’accord avec Fair Vision sur l’utilité qu’on souhaitait faire de leurs outils et les résultats sont surprenant­s. C’est un vrai complément pour nos entraîneur­s. »

Patrick Calzoni : « C’est le top ! »

L’équipe fanion, pensionnai­re de Régional , a déjà constaté des bienfaits. Même si la saison a été tronquée puis arrêtée définitive­ment par la Covid. « Il faudrait être fou pour dire non à ce dispositif. Je n’ai pas vu mieux, témoigne Patrick Calzoni, son coentraîne­ur. Je ne m’en suis servi qu’une fois, sur notre dernier match contre SainteTull­e, mais c’est le top, la pointe de la technologi­e. On a pu revisionne­r la rencontre sous différents angles. J’ai pu voir ce qu’on avait fait de bien et de moins bien parce qu’il y a des choses que tu ne vois pas du banc de touche. Je vais m’en servir pour des critiques de match dans la semaine. Le mec qui me dit : ‘‘J’ai fait un bon match’’ alors qu’il a perdu quinze ballons sur trente, je pourrai lui prouver le

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