Nice-Matin (Menton)

Jimmy Cart-Lamy a quitté le rail pour se lancer dans l’artisanat

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Ancien chauffeur de train de la SNCF et responsabl­e de gares Transilien, Jimmy CartLamy est diplômé d’un Bac pro électrotec­hnique. La fièvre de l’artisanat le titillait depuis un moment. « J’avais envie de me mettre à mon compte, de m’investir pour moi. La SNCF m’a fait vivre mais j’avais envie désormais de me créer mon propre avenir. De monter ma société, créer de l’emploi. »

Pour ce faire, Jimmy a choisi d’opter pour une franchise : Répar’store. Il a ainsi immatricul­é sa société mentonnais­e le  mars. Et suit actuelleme­nt une formation de six semaines, à proximité de Montpellie­r. « Répar’store nous accompagne vraiment de A à Z. Cela représente un vrai investisse­ment financier mais on devient expert grâce à cela. On va dans le détail des pièces, du mécanisme des volets roulants. On passe des journées sur le terrain aux côtés de profession­nels pour approfondi­r. Cette formation rassure. Quand on monte une entreprise il faut sacrément bosser. Ce n’est pas aussi simple que ça peut le paraître », explique celui qui ne se serait pas vu se former tout seul. « Au début, on ne sait pas trop où on met les pieds. Ce n’est pas du tout simple, cela prend du temps, il y a beaucoup d’administra­tif. Avec ce système, toutes les questions qu’on se pose ont des réponses », poursuit-il. Indiquant avoir fait de longues recherches avant de se décider pour Répar’store. « Leur concept m’a plu : diagnostic en h, formation, protocole pour la sécurisati­on des chantiers, le nettoyage. On achète un véhicule avec plus de  références, et on peut ainsi dépanner très rapidement », détaille-t-il. Avant de se lancer, Jimmy a réalisé une étude de marché, et s’est rendu compte qu’il y avait un réel besoin localement en termes de réparation ou de modernisat­ion de volet roulant. La plupart du temps, les sociétés du secteur proposent en effet de l’achat de volet complet. « Au début, autour de moi, les gens étaient étonnés de mon choix de quitter la SNCF. Mais ils ont senti mon envie, ma motivation. Et ils ont compris que j’étais fait pour ça.

À la fin de ma formation, j’ouvrirai les rendez-vous. Je souhaite continuer à me perfection­ner, et prendre de l’assurance », ajoute le jeune homme. Dont l’objectif, d’ici à deux ans, est de pouvoir embaucher. « Dans le contexte actuel c’est important de proposerJi­mmy de l’emploi… »

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