Violences conjugales jusque devant le palais de justice
Ces deux ex-amants – un financier italien et une assistante juridique niçoise d’une trentaine d’années chacun – se détestent en effet au point de se rosser à coups de poing et de griffes en public. C’était le mercredi novembre [Lire nos articles de Monaco-Matin du vendredi novembre et du jeudi mars ] à l’issue d’une audience devant le juge de paix.
L’intervention des appariteurs avait alors permis d’éviter un drame : le père avait été maîtrisé, le petit en pleurs mis à l’abri, et le couple aux urgences du CHPG.
D’après l’enquête qui a suivi, il est apparu que la maman, délaissée dans le dénuement le plus complet, voulait obtenir le paiement d’une pension alimentaire.
Le papa, qui était accompagné de sa nouvelle femme et d’une amie, sollicitait la présence d’un interprète car il ne maîtrisait pas la langue de Molière.
Le juge décidait alors de renvoyer l’audience à une date ultérieure. Et au sortir de la médiation, un schéma destructeur a électrisé les esprits. Devant les yeux de leur propre enfant.
témoignage de la secrétaire ne peut être pris en considération. Si vous faites droit aux demandes de Madame et si vous déclarez son ex-compagnon coupable, alors elle aura évidemment tout gagné ! Quoi qu’il en soit, nous réclamons 5 000 euros en réparation des préjudices subis. »
Le tribunal déclare finalement les prévenus coupables. 500 euros d’amende et 3 000 euros de dommages pour Madame. 1 000 euros et 500 euros pour Monsieur.
JEAN-MARIE FIORUCCI