Nice-Matin (Menton)

Verdict fin mai pour le coach

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En remportant quatre des cinq derniers matchs qu’il a disputés en Ligue 1, le Gym s’est donné de l’air au classement. Le voilà 10e, à six points de Marseille (6e) et d’une hypothétiq­ue qualificat­ion à la Ligue Europa Conference, dont la première édition aura lieu la saison prochaine... On en est très loin, mais on ne parle plus de maintien ou du niveau affligeant de certains garçons qui ne jouent plus. En recrutant Todibo et Saliba cet hiver, l’OGC Nice a visé juste, ou rectifié le tir, c’est selon.

A sept journées de la fin, la spéculatio­n est partout, notamment au sujet du futur entraîneur du club. Comme évoqué dans nos colonnes (Nice-Matin du 10 mars), Christophe Galtier a beaucoup de partisans en interne, mais il est sous contrat jusqu’en 2022 avec le LOSC, qui joue le titre, a la cour assidue de l’Olympique Lyonnais mais aussi de Naples, qui ne boxent pas tout à fait dans la même catégorie que l’OGC Nice sur la scène européenne.

Pour rappel, en 2012, le duo Rivère-Fournier

avait réussi à convaincre Claude Puel, alors que le club offrait beaucoup moins de garanties et disposait de moyens très limités comparativ­ement à aujourd’hui. Après avoir usé un joker dans la gestion de Patrick Vieira et son staff, « JPR » et « JF » n’ont pas le droit à l’erreur sur ce dossier, qu’ils gèrent dans la plus grande discrétion.

Le nom de Peter Bosz, licencié en mars du Bayer Leverkusen, revient toujours avec insistance. Celui de Lucien Favre également.

Entraîneur de l’OGC Nice de 2016 à 2018, le Suisse, qui a refusé l’OM cet hiver, a adoré la région et le club, mais un éventuel retour ne fait pas l’unanimité. Contactés, les dirigeants niçois n’ont pas souhaité effectuer le moindre commentair­e sur le sujet et usent de toutes les ficelles pour que rien ne filtre ou ne s’ébruite. En coulisses, ils s’activent et multiplien­t les rendez-vous avec les candidats potentiels. Il n’y en aurait plus que trois ou quatre en lice pour prendre la succession d’Adrian Ursea, qui se plaît à ce poste. Alors qu’il ne sait rien de la suite, l’entraîneur niçois a encore sept matchs pour redorer l’image du club et faire remonter la cote de certains joueurs, au plus bas courant décembre.

Ce ne devrait être qu’à l’issue du championna­t, voire quelques jours plus tard, que le club communique­ra le nom de l’heureux élu, celui qui est attendu pour prendre les manettes du train INEOS.

V.M.

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