Nice-Matin (Menton)

FOOTBALL « Mon plus gros défi »

Viser le titre de champion de France constitue le challenge numéro 1 de Christophe Galtier, le coach lillois qui se confie avant le déplacemen­t à Metz

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(Photo AFP) Être nous-mêmes, avoir l’esprit collectif, mettre l’équipe avant tout. Ne pas être focalisé sur le résultat, ne pas avoir l’obsession du résultat. L’exigence est indispensa­ble, on n’a pas le droit au moindre relâchemen­t.

Est-ce le plus gros défi de votre carrière d’entraîneur ?

Oui, c’est mon plus gros défi. Cela se présente rarement dans une carrière. À la e journée, on est premier avec trois, quatre et cinq points d’avance sur les trois autres équipes. Ce n’est pas beaucoup car il reste  matches et  points à prendre, mais c’est là. Si on est arrivé là, c’est qu’on a une certaine force, une certaine qualité. On ne doit rien lâcher. Il faut se donner toutes les chances. (...) L’essentiel, c’est de n’avoir aucun regret.

Paris est-il toujours le favori pour le titre ?

Paris a le plus bel effectif. Mais force est de constater qu’ils ont perdu huit fois. C’est beaucoup et ça donne de l’espoir à toutes les équipes qui les affrontent, pas seulement aux concurrent­s directs.

Est-ce que votre avenir est conditionn­é au résultat final cette saison ?

Non, pas du tout. Mais il ne sera pas forcément décidé avant la fin de la saison car je me dois de rester concentré sur l’objectif. Évidemment, je sais qu’une qualificat­ion en Ligue des champions est importante pour le club mais je ne suis pas dans la réflexion sur l’effectif qui serait à ma dispositio­n l’an prochain. Je ne fais pas partie de ces entraîneur­s qui demandent des garanties. Il faut juste que les objectifs soient en adéquation avec les moyens. On se posera tranquille­ment avec le président Létang, on fera un bilan mais il n’y a pas de précipitat­ion à avoir. Il n’y a pas du tout de lassitude, je ne me sens très bien ici. Mais je pense que je ne ferai pas sept ou huit ans comme à Saint-Etienne.

Je me sens bien ici... mais je pense que je ne ferai pas sept ou huit ans ”

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qualité ». « Si on est arrivé là, c’est qu’on a une certaine force, une certaine

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