Rare, ils veulent sauver la « petite noire de Puget »
L’association Les Amis de l’olive pugétoise réhabilite des parcelles d’oliviers abandonnées par leur propriétaire, ici à pour que cette variété « exquise » ne disparaisse pas
Nous avons fait notre AOP à nous ! », s’exclame le vice-président de l’association AOP (pour « Amis de l’olive pugétoise »), JeanClaude Authier.
Cinq communes des AlpesMaritimes ne sont pas classées dans l’Appellation d’origine protégée (AOP) Olive de Nice parce qu’il n’y a pas de cailletier, une variété d’olive très présente dans le sud de la France. «Il s’agit de
et Ici, pas de cailletier mais la “petite noire de Puget”. Cette variété est classée en voie de disparition. Restaurer les olivaies est un moyen de la sauver. Elle donne une huile exquise ! », lance Jean-Claude.
oliviers au milieu des ronces
Pour préserver cette rareté, des subventions européennes sont venues en soutien de l’initiative des Amis de l’olive pugétoise de retaper des olivaies abandonnées, de manière écologique, sur les cinq communes non classées Olive de Nice.
À ce jour, 10 hectares ont été remis en état, à PugetThéniers et la Croix-sur-Roudoule.
C’est à Touët-sur-Var, quartier Le Tournel, que se trouve leur nouveau chantier : 130 arbres qui étaient abandonnés au milieu des ronces. « Celle-ci est vieille. Je pense qu’il faut au moins cinq ans pour la retaper », estime le vice-président de l’AOP. Ce qui n’est pas pour l’effrayer.
Les propriétaires « aux anges »
Le fonctionnement de l’association ? Repérer les olivaies abandonnées et contacter les propriétaires. «On leur propose de signer une convention de mise à disposition gratuite de leur olivaie à notre association. Au début, ils étaient assez réticents. Ils avaient peur de ne plus pouvoir disposer de leur terrain. Mais nous nous occupons juste des oliviers. »
Au final, les propriétaires récupèrent gratuitement une olivaie réhabilitée et 1/5e de la production d’huile d’olive, chaque année, au bout de 3