Les souvenirs du prince Philip en Principauté
L’époux de la reine d’Angleterre, décédé le 9 avril dernier à Windsor, avait effectué deux séjours en Principauté au milieu du XXe siècle. Souvenirs en images
l’annonce de la disparition du duc d’Edimbourg, alors que le prince Albert II a exprimé son affection et sa compassion à la reine Elizabeth II, les archives du Palais princier ont retrouvé les témoignages des venues de l’époux de la reine d’Angleterre en Principauté. Le prince Philip avait une histoire personnelle avec le pays. C’est à MonteCarlo que s’éteint son père, le prince déchu et coupé de sa famille, André de Grèce en décembre . En , alors que son épouse n’est encore que la princesse Elizabeth, Philip Mountbatten qui commande la frégate de la Marine britannique, fait escale à Monaco du au février. Le registre de l’époque retient qu’il est reçu officiellement à déjeuner au Palais par le prince Rainier III.
Quinze ans plus tard, lors des festivités du centenaire de Monte-Carlo, le duc d’Edimbourg effectue une seconde visite officielle en Principauté le décembre . En compagnie du couple princier, l’époux de la reine Elizabeth II visite alors plusieurs lieux de Monaco. Récit en images.
CEDRIC VERANY cverany@monacomatin.mc
Adelina Gedda. (DR)
La première fois que l’on vit Coppélia à Monaco fut certainement le er mars en la salle Garnier. Comme le relate Francis Rosset dans son indispensable livre sur le Ballets de Monte-Carlo, le rôle de Coppélia fut incarné par Adelina Gedda.
Adelina Gedda eut beaucoup d’importance à l’Opéra de Monte-Carlo à la fin du XIXe siècle.
Née en dans le Piémont, Adelina Gedda dansait sur de grandes scènes européennes comme celles des opéras de Londres ou de Bruxelles. Lors du spectacle de Coppélia à Monte-Carlo, le futur directeur de l’opéra, le célèbre Raoul Gunsbourg la remarqua. Dès son installation à la tête de cet établissement, en , il l’engagea comme chorégraphe. C’est l’année où elle eut la surprise de découvrir son éloge funèbre dans un grand journal de Turin ! La presse avait cru qu’elle était morte. Elle avait été confondue avec une autre danseuse portant le même nom qu’elle.
Adelina Gedda restera à l’Opéra de Monte-Carlo jusqu’en . Une seule mention dans le Journal de Monaco du mars : « Le ballet de Coppélia est une délicieuse oeuvre musicale. Il est signé Léo Delibes ; c’est tout dire. Mlle. Gedda et tout le corps de ballet ont été fort applaudis. » C’était le service minimum du chroniqueur artistique de l’époque !
Les élus métropolitains ont approuvé, vendredi, la mise à jour des tarifs des services publics.
Les tarifs de l’eau avaient entraîné une levée de boucliers du groupe d’opposition écolo en amont du conseil. Ils ont rouvert les vannes en séance. « Ça augmente pour un restaurateur à Nice, un berger dans le haut pays, un agriculteur à Lantosque, une famille à Saint-Laurent, etc. », lance, de nouveau, l’élu Verts Fabrice Decoupigny. Qui dénonce de nouveau un « scandale écologique lorsque l’eau se fait rare et qu’elle n’augmente pas » dans les 5 communes des trois corniches :
et « L’eau se fait rare et on encourage l’usage récréatif » pour les piscines et jardins, argumente encore l’élu EE-LV. Hervé Paul, vice-président en charge de l’eau le contredit : « La hausse est de 1,08 % et cette recette supplémentaire ne vient pas pour verser des dividendes à des actionnaires, elle va pour l’eau et les investissements ». Et de lister : « Dans le premier plan pluriannuel jusqu’en 2020, on a investi 116 millions d’euros, dans le prochain, on l’a presque doublé : 193 millions d’euros ». Hervé Paul poursuit : « Vous dites que tout ceci n’est pas très écolo, vous n’y êtes pas M. Decoupigny. Les abonnés de ces 5 communes dont vous parlez sont ceux où le prix de l’eau est le plus élevé de la Métropole. Le plus élevé par rapport au périmètre harmonisé. Leur facture sera supérieure à celle des autres. » Il insiste : «Depuis le passage de l’eau en régie, la facture a baissé de 27,22 % ».
S. G.