Le harcèlement de rue dans le collimateur
(AFP) 18 ans par une personne du cercle familial, un concubin ou un compagnon pacsé. Une disposition, surnommée « Roméo et Juliette », a été élaborée pour éviter de pénaliser les « amours adolescentes » consenties. D’autres mesures alourdissent les peines pour les clients ayant recours à des mineurs prostitués. L’incitation de mineurs à des actes sexuels sur internet est aussi dans le collimateur. La loi prévoit enfin un mécanisme permettant que le délai de prescription de 30 ans pour un viol sur un mineur soit prolongé si la même personne viole par la suite un autre enfant.
La ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa a annoncé le lancement d’un baromètre pour mesurer le harcèlement de rue et élaborer une cartographie des « zones rouges ». Depuis l’entrée en vigueur de la loi en pour lutter contre le harcèlement de rue, un peu plus de verbalisations pour outrage sexiste ont été enregistrées, a rappelé la ministre. « Le nombre de verbalisations reflète les moments où ce harcèlement a été constaté en flagrant délit par des forces de l’ordre. C’est pour cette raison que je souhaite lancer un baromètre du harcèlement de rue ».
Publié en août, ce baromètre aura pour objectif de mesurer l’ampleur du phénomène en France, le « cartographier » et identifier « les zones rouges du harcèlement de rue ». Des actions seront ensuite mises en place, notamment le déploiement de policiers en civil sur les secteurs ciblés.