FOOTBALL L’Europe, c’est par où ?
Même en finissant 3e, Monaco profiterait d’une nouveauté instaurée sur les préliminaires de Ligue des champions pour avoir la certitude d’être européen. Quant au Gym, rien n’est perdu.
Qui a oublié l’exploit du Gym à Amsterdam, lors du 3e tour préliminaire de la Ligue des champions 2017-2018 ? (1-1, 2-2). Pour l’Ajax, cette campagne européenne fut un cauchemar. Le vice-champion des PaysBas était éliminé par Rosenborg dans la foulée, en barrages de Ligue Europa. Finaliste de l’édition précédente, l’Ajax était donc éjectée de toute scène européenne en 4 matchs et presque autant de semaines. Une anomalie, voire une aberration quand on se souvient que la même équipe sera un magnifique demi-finaliste de C1 quelques mois plus tard (en 2018-19).
Les perdants du e tour préliminaire de C reversés en Ligue Europa
Avec dès la saison prochaine l’intronisation de l’Europa Conférence League, une troisième compétition de l’UEFA, ça n’arrivera plus. Les perdants du 3e tour préliminaire de Ligue de champions connaîtront le même sort que les perdants des barrages : ils seront reversés dans la phase de groupes de la Ligue Europa.
Un autre point du règlement de l’UEFA est favorable aux Monégasques dans le cas où ils ne finiraient « que » troisièmes de L1. Si le futur vainqueur de la Ligue Europa était déjà qualifié pour la C1 par le biais de son championnat, la France obtiendrait un 3e ticket direct pour la Ligue des champions. Un phénomène de ricochets dont pourrait profiter le Gym, en Coupe de France cette fois.
La Coupe de France, une condition pour la e place
Si Monaco (3e), Lyon (4e) ou Paris (2e) remporte la coupe nationale, le 5e de L1 se retrouve qualifié pour la phase de groupes de Ligue Europa. Et refilerait son visa pour l’Europa Conference League au suivant. L’OM (6e), Rennes (7e), Montpellier (8e et toujours en lice en CDF) et Nice (9e) se tiennent en 6 points. Voilà un peu d’intérêt avant le déplacement chez le dernier, dimanche à Dijon (15h).
W. H.
“Arriver à Portimao dans la peau du leader du championnat, c’est génial. Il n’y a pas meilleure position. Cela me donne un surcroît de motivation. Même si la piste semble moins favorable pour Ducati, j’ai envie de gravir un échelon. De gagner, pourquoi pas ?”
JOHANN ZARCO
l’arène andalouse de Jerez, tout le monde le voyait déjà foncer vers le sacre suprême. Un enthousiasme atténué dès l’étape suivante, en République tchèque, où la Yam’ n°20 du team satellite Petronas SRT accusait un premier coup de « moins bien » (7e). Brno marquait l’aube d’une trajectoire en dents de scie, avec plus de bas que de haut, conclue dans la douleur trois mois plus tard du côté de... Portimao.
La finale lusitanienne, justement, « El Diablo » la garde aussi en mémoire. Un calvaire pour les trois Yamaha usine millésime 2020, toutes reléguées hors du top 10 (Viñales 11e, Rossi 12e, Quartararo 14e à 24’’3 de la KTM de l’intouchable régional de l’étape Miguel Oliveira). Douloureux tir groupé ! Seul Franco Morbidelli était alors parvenu à sauver l’honneur au guidon de la version 2019 (3e). Le 16 février dernier, au lendemain de la présentation de l’équipe Monster Yamaha MotoGP, le nouveau pilote officiel avait clairement fixé les enjeux initiaux dans nos colonnes : « A Losail, ça va aller, on se battra devant, je ne suis pas inquiet. En revanche, la troisième échéance, au Portugal, je la regarde d’un autre oeil. Le circuit de Portimao présente un profil différent, moins favorable sur le papier. À nous de vite savoir résoudre les problèmes qui pourraient se présenter en trouvant des réglages corrects. Ça fait partie du job. » Si le gel de la réglementation technique en vigueur l’hiver dernier a considérablement limité les évolutions, chez Yamaha comme ailleurs, le travail accompli durant l’intersaison porte ses fruits, semble-t-il. Quartararo a notamment demandé à son staff d’oeuvrer sur le châssis afin de le rendre plus passe-partout. Celui-ci aimerait retrouver les sensations de sa première