DIJON FCO OGC NICE : -
A Dijon, stade GastonGérard, Dijon FCO bat OGC Nice 2 à 0 (0-0).
Arbitre : Johan Hamel. Possession de balle : 43% pour Dijon ; 57% pour Nice. Buts : Chafik (50’), Benzia (77’ sp).
Avertissements : Chafik (19’) à Dijon ; Schneiderlin (51’) à Nice.
Dijon : Allagbé - Chafik, Coulibaly, Ecuele Manga (cap), Panzo, Chala - Celina, Marié, Benzia (81’ Sammaritano) Kamara (87’ Siwe), Assalé (75’ Dobre). Entr. : David Linarès.
Nice : Benitez - Lotomba, Todibo, Saliba, Kamara (64’ Nsoki) Claude-Maurice, Schneiderlin, Lees-Melou (cap, 64’ Boudaoui) - Rony (64’ Atal), Dolberg, Myziane (85’ Sellouki). Entr. : Adrian Ursea.
La honte a changé de camp. Condamné à la Ligue 2, Dijon a sauvé l’honneur avec cette première victoire à la maison. La 17e tentative fut la bonne. Elle permet d’arrêter la série à douze défaites consécutives en L1, le record historique n’est pas battu. Suffisait d’attendre le Gym, victime expiatoire déjà piétinée à l’aller (1-3) pour un premier succès bourguignon en déplacement. Au retour, le coach du Gym a changé mais l’écart est resté le même.
« Des explications, il n’y en a pas 36 000. Il n’y a aucune considération technique, tactique ou physique à faire, c’est juste une question d’état d’esprit, a fustigé Adrian
Ursea. Une telle prestation est difficilement acceptable au-delà du résultat. On a manqué de respect à l’institution, et je pèse mes mots. » Jean-Pierre Rivère et Julien Fournier peuvent aussi revenir abasourdis du déplacement. Ils ont attendu quarante minutes pour apercevoir une frappe cadrée (Rony), une heure pour que Dolberg reçoive un bon ballon dans la surface du dernier du championnat,
Les dirigeants niçois ont assisté à une purge le reste du temps.
Schneiderlin : « J’ai senti un relâchement »
Le missile en lucarne de Chafik n’a provoqué aucun déclic (50’) si ce n’est l’entrée d’Atal (64’), plus dangereux et percutant que Rony. La main de Saliba et le penalty de Benzia (77’) restent anecdotiques au final.
« Honnêtement, je ne m’attendais pas du tout à ça, concédait pour sa part le coach. Difficile à chaud d’avoir un quelconque avis, des solutions. J’ai besoin de digérer ce que j’ai vu aujourd’hui d’abord. »
Lancé sur une série de six matchs sans défaite, le Gym est retombé dans ses travers. Ce que craignait Schneiderlin. « J’ai senti un relâchement en début de semaine,