Nice-Matin (Menton)

 céramiques d’art aux enchères à l’Hôtel Belles Rives

Pour sa 4e édition, la vente Parcours Céramique présente 250 lots des plus grands céramistes du XXe siècle, dont plusieurs pièces exceptionn­elles de Roger Capron

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C’est la plus importante vente en France entièremen­t dédiée à la céramique. Le 31 octobre, l’étude de maîtres Pichon & NoudelDeni­au organise la quatrième édition de Parcours Céramique sur le thème « la Céramique et la Méditerran­ée », en partenaria­t avec l’Hôtel Belles Rives, à Juan-les-Pins, et sa propriétai­re Marianne Estène-Chauvin. L’ambition de la vacation : mettre en lumière les artistes emblématiq­ues de Vallauris et du bassin Sud-Est des années 50-70 et leurs relations avec la grande bleue. 250 oeuvres des plus grands céramistes du XXe siècle sont présentées, parmi lesquels Picasso et Madoura, Ramié, Picault, Portanier, Innocenti, Derval, Thiry, Collet, Marais ... dans l’écrin unique du Bar Fitzgerald, membre du cercle très fermé des Cafés Historique­s et Patrimonia­ux d’Europe. Parmi eux se trouve un exceptionn­el ensemble d’oeuvres de Roger Capron allant des années 50 aux années 2000, et rendant hommage à l’artiste qui aurait eu 100 ans l’année prochaine. Roger Capron (1922-2006) est l’un des artistes ayant contribué au retour de l’âge d’or de la céramique à Vallauris. En 1943, il quitte Paris pour ouvrir son propre atelier dans le village méditerran­éen avec deux autres céramistes, Robert Picault et Jean Derval. Moins de dix ans plus tard, il inaugure une usine d’une quinzaine d’ouvriers. Au cours de cette période, Capron remportera de nombreux prix, dont le grand prix internatio­nal de la céramique en 1970. Après la fermeture de son usine en 1982. Capron s’intéresser­a à la sculpture en raku et ouvrira un atelier au coeur de Vallauris. Il y produira notamment l’une des pièces proposée à la vente, la sculpture « Homme en tunique » en raku et céramique émaillée, réalisée vers l’an 2000 et estimée entre 8 000 et 10 000 euros. Au catalogue de la vacation figure également le plat « Jacqueline au chevalet » par Pablo Picasso (1881-1973) et l’Atelier Madoura. Réalisée en 1956, cette terre de faïence blanche est estimée entre 20 000 et 30 000 euros. Autre lot remarquabl­e : une paire de vases « Volatiles » de Jacques Innocenti (1926-1958) évalué entre 6.000 et 8.000 euros. L’ensemble des céramiques sera exposé au public à l’Hôtel Belles Rives les 29 et 30 octobre et le dimanche 31 octobre au matin.

Jacques Innocenti (-). Paire de vases, volatiles, Céramique et engobes.

H.  cm.

Estimation :   –  

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