« J’ai parlé de Nice à Boscagli, il m’a beaucoup aidé »
Que connaissiez-vous de l’OGC Nice ? J’avais regardé quelques matchs, pris quelques infos sur les joueurs, je connaissais Dante pour sa carrière. Puis j’ai parlé avec Olivier Boscagli (formé à Nice, il a rejoint le PSV en ndlr) ,jeluiai demandé à quoi m’attendre. On s’envoyait encore des messages après mon transfert, il m’avait dit : « Fais-moi savoir si tu as besoin de quelque chose ou d’un renseignement ». J’étais content d’avoir quelqu’un comme ça à mes côtés pour démarrer une nouvelle aventure, c’était très important pour moi.
Vous connaissiez la Ligue ?
Je dois être honnête, je ne suivais pas ce championnat. Mais depuis mon arrivée, je regarde un maximum de rencontres pour observer les adversaires, jauger le niveau de la L. Et je dois dire qu’il y a énormément de talents. J’ai vu Rennes-PSG par exemple, et Rennes a vraiment de très bons jeunes joueurs !
La L est d’un niveau supérieur par rapport au championnat hollandais ? Oui, je le pense vraiment. Sur le plan physique comme technique. Tu dois être à % sur chaque match, il faut rester concentré pendant minutes pour l’emporter. C’est exactement pour ça que je suis venu en France.
Et la sélection nationale, vous y pensez ? (Direct) Non ! Pourquoi ? (en français) Ils sont dans un processus de reconstruction et ça fait trois ans que je n’ai plus été appelé.
Je suis content de voir que des garçons qui le méritent comme Danjuma (Villarreal, formé au PSV) sont rappelés, mais mon cas personnel ne me préoccupe pas. Ce que je veux, c’est prendre du plaisir avec Nice.
Le meilleur joueur avec qui vous avez évolué ?
(Il réfléchit) Je dirais Abdelhak Nouri (croisé en jeunes à l’Ajax). Pour son talent, pour le drame qu’il a traversé (un malaise cardiaque à ans sur le terrain) et pour la personne qu’il est aussi.
Le meilleur adversaire ?
J’ai joué contre Messi, une fois. Je ne peux dire personne d’autre, du coup. (sourires)
Quand vous n’êtes pas sur le terrain, que faites-vous ?
Je me détends devant Netflix ou en écoutant de la musique. Quel style ? Un peu de tout mais surtout du hip-hop américain ou hollandais... du français aussi grâce à mes coéquipiers ! J’ai découvert Kaaris, c’est du son énervé ! J’aime écouter ça avant un match.
Et pour les séries ?
Squid Game, You... Power aussi, une série qui parle de drogues et de crimes, j’aime bien.
Comme sur le terrain, il vous faut un peu de violence ?
Je n’y avais jamais pensé, mais maintenant que vous le dîtes, c’est vrai ! (rires)