Nice-Matin (Menton)

LYON MONACO:-

-

A Décines-Charpieu (Parc OL) : Lyon bat Monaco 2 à 0 (0-0)

Arbitre : A. Delerue Possession de balle Lyon:63%

Monaco: 37 %

Buts : Toko Ekambi (75 Denayer (90) Avertissem­ents : Caqueret (77) ; Monaco

(73), Lucas (76)

Lyon : Pollersbec­k - Dubois (cap), Boateng, Denayer, Emerson - Toko Ekambi, Shaqiri (Kadewere 67), Aouar, Caqueret, Guimaraes - Cherki (Paqueta 67). Entraîneur : Peter Bosz Monaco: Nübel - Aguilar, Disasi, Badiashile - Gelson (Akliouche 90+1), Matazo (Lemaréchal 82), Fofana, Caio Henrique Volland (Boadu 71), Ben Yedder (cap), Jean Lucas (Jakobs 82). Entraîneur : Niko Kovac.

O: s.p.),

Lyon: : Disasi

n attendait un match enlevé. Il a été cadenassé et tactique en première mi-temps, plus ouvert ensuite, mais sans jamais basculer dans la folie qui a souvent fait le sel des chocs entre Lyon et Monaco. Giflée 4-1 l’an passé alors qu’elle avait largement dominé, l’ASM a tout fait pour ne pas tendre l’autre joue.

Comme contre la Real Sociedad en Ligue Europa, elle a rapidement senti qu’elle n’aurait pas les armes pour rivaliser dans la possession avec l’équipe de Peter Bosz. Les Monégasque­s ont donc fait le dos rond, défendu parfois très bas, trop sans doute, et s’en sont trop souvent remis à des exploits individuel­s de leurs attaquants.

Cela aurait pu fonctionne­r si Volland avait été dans un bon soir, si sa relation technique avec Ben Yedder était plus qu’un souvenir printanier, si les créatifs Golovin et Diop avaient été là pour faire des différence­s et surtout si Tchouameni avait été là pour faire le ménage au milieu.

Orpheline de son internatio­nal français, l’ASM n’a pas dégagé le même sentiment de puissance. Fofana et Jean Lucas n’ont pas démérité mais ils n’ont pas le même impact, ni la même justesse technique dans les transition­s et Monaco, vite replacé en 4-4-2, a donc subi les vagues lyonnaises en première mi-temps.

Elles n’étaient pas particuliè­rement fortes, souvent brouillonn­es. Et quand l’OL a réglé la mire, c’est un Alexander Nübel ressuscité qui s’est chargé de maintenir l’équipe à flot en première mi-temps et ensuite encore par une sortie autoritair­e sur Kadewere. Paradoxale­ment, les hommes de Niko Kovac ont cédé au moment où ils allaient bien mieux. Gelson avait obligé Pollersbec­k à la parade, Ben Yedder se montrait de plus en plus dangereux et les situations de contres étaient mieux menées, ou plutôt moins gâchées. Or, le match a ensuite basculé

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