Nice-Matin (Menton)

TOULON RACING  : -

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À Toulon (stade Mayol), le Racing 92 bat Toulon 27-20 (6-13).

Arbitre : M. Blasco-Baqué. Spectateur­s : 12827.

Toulon : 2 essais Alainu’Uese (70), Paia’aua (78) ; 2 transforma­tions Belleau (70), Carbonel (78) ; 1 pénalité Belleau (28).

Racing 92 : 2 essais Tanga (20), Diallo (56) ; 1 transforma­tion Le Garrec (21) ; 4 pénalités Le Garrec (31, 40+1, 59), Machenaud (75). Cartons jaunes : Ory (61) pour le RCT. Fickou (35) pour le Racing 92.

TOULON : 15. Luc ; 14. Cordin, 13. Salles, 12. Paia’aua, 11. Villière ; 10. Belleau (Carbonel, 70), 9. Blanc (Danglot, 59) ; 7. Lakafia (Ory, 59), 8. Isa, 6. Rebbadj (cap.) ; 5. Alainu’uese (Du Preez, 75), 4. Nakarawa (Warion, 59) ; 3. Gigashvili (Brookes, 59), 2. Étrillard (Sosene-Feagaï, 39), 1. Gros (Fresia, 59).

RACING 92 : 15. Beale ; 14. Taofifenua, 13. Chavancy, 12. Fickou (cap.), 11. Klemenczak (Laborde, 39) ; 10. Russell (Gibert, 76), 9. Le Garrec (Machenaud, 70) ; 7.Chouzenoux, 8. Tanga, 6. Diallo ; 5. Palu, 4. Le Roux (Jones, 42) ; 3.Colombe, 2. Baubigny (Le Guen, 22), 1. Ben Arous (Kolingar, 47).

Mayol est tombé. Fragilisée face à Montpellie­r lors de la première journée (24-24), secouée face à Brive la semaine (13-9), l’enceinte toulonnais­e n’a pas résisté au Racing 92 hier soir (20-27). Le RCT est tombé face à plus fort que lui. Malgré tout, et aussi paradoxal que cela puisse paraître, il a peut-être livré son meilleur match de la saison et montré du caractère.

Dès l’entame, il y a eu de l’envie, du rythme, de l’avancée… mais toujours ces petites scories, symptomati­ques d’une équipe qui peine à recharger son réservoir de confiance. À l’image d’un Leone Nakarawa au double visage. Inspiré en touche avec deux ballons volés (17e et 22e), puis au sol avec un grattage (7e), mais parfois à l’envers. Comme sur ce ballon jeté en touche (6e), ou celui qu’il se fait arracher au quart d’heure de jeu avant de se faire pénaliser pour une faute sur Gaël Fickou.

Vaine supériorit­é numérique

Mais le RCT était présent. Julien Blanc a dynamisé le jeu, avec plusieurs pénalités jouées rapidement. Facundo Isa et Brian Alainu’Uese, de retour de blessure, ont également fait du bien à cette équipe, tout comme Gabin Villière omniprésen­t. Malheureus­ement,

Toulon paie toujours ce manque de réalisme dans les zones de marque.

Rédhibitoi­re, surtout face à une équipe comme le Racing 92. À l’image de son essai de la première période, et ce lancement de jeu consécutif à une touche dans le camp varois. Dans le sillage d’un Le Garrec inspiré, Tanga a fait parler sa puissance pour déchirer la défense du RCT (20e). Les hommes de Patrice Collazo ont continué de jouer, mais chaque fois qu’ils ont marqué des points, derrière ils ont été punis. Résultat, à la pause, les coéquipier­s de Fickou, sanctionné d’un carton jaune juste avant, ont finalement tourné en tête (6-13). Une supériorit­é numérique que les Toulonnais n’ont pas su exploiter. Au contraire. Ils ont encaissé trois points sans en rendre. Et à peine le Seynois du Racing de retour sur la pelouse, Le Garrec a ajouté une pénalité de plus (6-16, 46e).

Un coup dur. Si l’on ajoute à cela la blessure d’Anthony Étrillard, vous avez ces grains de sel qui enrayent à la machine et remettent les doutes en première ligne. À l’instar de ce mouvement initié par une percée de Luc, au bout duquel Lakafia n’a pu ajuster une passe correcte à Paia’aua, le ballon filant en touche en passant entre les jambes de l’Australien. Avant le coup de massue. Sur un jeu au pied de Cordin, le ballon parvenait dans les bras de Russell. Tranquille­ment, la machine Ciel et Blanc s’est mise en branle, avec une percée de Laborde bien décalé par

Fickou. Diallo est allé finir le travail une fois le décalage fait (6-21, 59e). Rien à dire.

Une réaction d’orgueil

Dans la foulée, Julien Ory, tout juste entré en jeu, a frôlé

L’omniprésen­t Gabin Villière n’a pas suffi.

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