Une écurie de Beausoleil sur le podium au Mans
Le Faucheur Racing Team, écurie de Tristan Derrien Le Faucheur était engagée sur les 25h du Mans SWS, une épreuve de karting. Avec à l’arrivée, une magnifique troisième place.
Le Faucheur Racing Team, écurie de Tristan Derrien Le Faucheur, était engagée il y a une dizaine de jours, sur les 25 h du Mans SWS. Avec à l’arrivée, une magnifique troisième place. Cette course des « 25h du Mans Open kart » est une référence en la matière, et la concurrence était forcément rude pour les sept pilotes de l’écurie du Faucheur Racing Team. Mais avec leurs armes, un mental d’acier, et une parfaite gestion des moments importants, ils ont su aller chercher ce très beau podium avec cette troisième place. Et pourtant, ça n’a pas été de tout repos bien loin de là.
La course arrêtée pendant sept heures
À commencer par des conditions météorologiques très capricieuses comme l’explique Tristan Derrien : « C’était vraiment difficile parce qu’il faisait froid, et il y a eu deux drapeaux rouges déployés à cause de la pluie et d’une tempête. La course a été arrêtée pendant 7h, de 1h du matin à 8h. »
La gestion de cet arrêt brutal a été très importante puisqu’il a fallu mettre les pilotes au chaud, tout en gardant un oeil avisé sur la compétition. Avant ça en qualification, Thomas Bouchet a failli réaliser son rêve de décrocher une pole position au Mans. Mais il a échoué pour six petits millièmes de secondes. Cruel ! Mais grâce à cette performance, ils ont pu bénéficier d’une position idéale au départ.
Le principe de cette compétition est simple. Sous forme de relais sur la piste de maximum trente minutes, les équipes s’affrontent. Très vite, Tristan Derrien et sa team ont vu que ça roulait fort devant, et qu’il fallait tout miser sur la troisième place : «Il nous manquait ce petit truc en plus pour jouer les deux premières places. Du coup, on a vite été focus sur cette troisième place. »
Pas forcément plus rapides sur la piste que leurs adversaires, les membres de Le Faucheur Racing Team ont fait parler leur science tactique pour tirer leur épingle du jeu : « Nous n’avons écopé d’aucune pénalité, et ça a fait la différence par rapport à d’autres équipes. Sans oublier nos passages aux stands qui ont tous été parfaitement maîtrisés », analyse l’homme fort de l’écurie.
Il tient vraiment à dresser à un grand coup de chapeau à ses pilotes David Chassagne, Thomas Bouchet, Pascal Marin, Hans Fleury, Mickael Badré, Romain
« Malgré ce côté impressionnant et ce regard de tueur, c’est un chat très gentil. Il est facile. Ce n’est pas pour rien qu’il a du succès », résume Pascale Baud, éleveuse depuis dont la maison de Belvédère, dans la vallée de la Vésubie, abrite huit Maine coon. Vous savez, ce chat prénommé Léo qui vous a fait flipper dans l’adaptation ciné de Simetierre, roman d’un autre ambassadeur du Maine, Stephen King.
En France, son succès populaire est plutôt de l’ordre de celui des Lévy et Musso en librairie. Selon les chiffres du LOOF (Livre officiel des origines félines), pedigrees ont été enregistrés en ; contre en . « Si l’on regarde les statistiques, il est indétrônable, il est très loin devant. » Imparable.
Sur le podium , le sacré de Birmanie et le bengal pointent en effet respectivement à et naissances. « À côté d’un bengal, qui est énergique et nécessite des infrastructures, le Maine coon est un baba cool, garantit Pascale Baud. Une patate. » « C’est un chat doux, tranquille, agréable à vivre. Le compagnon idéal. Nous, quand on a craqué c’était plus pour le caractère que pour le physique », confie-telle auprès de sa jeune fille Daphné. Une fillette conquise par Kongo, spécimen de ans et kilos, pas du tout perturbé par l’objectif de notre photographe. Preuve de la popularité de la race, l’Office des Émissions de Timbres-Poste de Monaco a émis un timbre dont le dessin, réalisé par Marie-Christine Lemayeur et Bernard Alunni, représente trois Maine coon.