TROYES NICE:-
A Troyes (Stade de l’Aube): Troyes bat Nice 1 à 0 (1-0) Arbitre : J. Hamel
Possession de balle
Troyes : 38 %
Nice : 62 %
But : Baldé (4) Avertissements :
Troyes : Kouamé (36), Biancone (74)
Nice : Claude Maurice (80) Troyes : Gallon - Biancone, El Hajjam (Rami 26), Giraudon (cap), Salmier, Kone (Kabore 46) - Baldé (Dingome 63), Kouamé, Chavalerin, Ripart (Domingues 77) - Touzghar (Hyun Jun Suk 77). Entraîneur : Laurent Batlles Nice : Benitez - Atal, Todibo, Dante (cap), Kamara - Stengs (Guessand 72), Lemina (Thuram 57), Rosario (Schneiderlin 81), Boudaoui (Gouiri 56) - Delort, Dolberg (Claude Maurice 72). Entraîneur : Christophe Galtier.
I:
l y a bien eu l’entrée de Gouiri pour mettre un peu de vie dans l’animation offensive niçoise et Gallon à contribution (58’, 59’). Il y a aussi eu le retour de Claude-Maurice sur une pelouse de Ligue 1 pour mettre fin à une indisponibilité de cinq mois et étoffer les solutions de Galtier pour la saison.
La parade de Benitez face à Touzghar pour éviter le 2-0 est à souligner aussi, mais à part ça, il n’y a plus rien à retenir de la triste prestation du Gym dans l’Aube, hier. Face à un 17e au coup d’envoi qui n’avait pas encore gagné un match à la maison. Le coach du Gym a eu du mal à contenir sa colère. « On m’a parlé de l’entame catastrophique, c’est vrai qu’elle l’est. Mais c’est surtout la totalité du match qui est catastrophique. Troyes mérite sa victoire par le jeu proposé, l’engagement et les efforts qu’ils ont faits. Ils nous ont imposé leur rythme. On a fait que subir, on a manqué de caractère, d’engagement. On n’a quasiment rien pour nous. »
La faillite des cadres
« Courir, courir, courir », c’est pourtant ce que demande Christophe Galtier en priorité à ses joueurs, expliquait Lotomba vendredi. Comme à Lorient ou Nantes, ses coéquipiers ne l’ont pas vraiment bien fait hier en première mi-temps. Bousculés dans les duels, dépassés sur les deuxièmes ballons, ils ont logiquement encaissé un but précoce après pratiquement trois minutes de possession troyenne. A l’instar de Kamara, Rosario et Dante ne sont pas exempts de tout reproche sur le coup. Une rareté qui incarne une certaine faillite des cadres qui avaient jusqu’ici porté le collectif dans son excellent début de saison. Sans le secours de l’arbitre assistant, Touzghar, le Grassois, aurait déjà pu alourdir la marque avant la pause sur un geste génial et suite à un nouveau service impeccable de Biancone, l’ex-Monégasque.
Les Azuréens à la fête n’étaient pas ceux qui étaient attendus au coup d’envoi. D’autant que l’absence de Gouiri, le meilleur buteur niçois, pendant près d’une heure a prolongé le marasme jusqu’au front de l’attaque tant Delort et Dolberg semblaient perdus. « J’ai réfléchi à faire entrer Gouiri dès la mi-temps, avouait Galtier au sujet de l’international Espoirs, touché en sélection en début de semaine. J’attendais de voir une réaction ou quelque chose de mieux, ce n’est jamais arrivé. »
Galtier : « Une réflexion sur le onze de départ »
La trêve internationale a brisé l’élan après deux sorties convaincantes à SaintEtienne et Brest ? Ou seraitce d’un excès de confiance dont ont été victimes les Niçois, troisièmes au coup d’envoi et proclamés concurrents du PSG récemment dans les médias ? « Quand vous recevez les lauriers, ça peut vous endormir, vous rendre mous. Si cette équipe se dit ambitieuse, elle doit au moins réagir. C’est à la