Cannes : un couple et son enfant attaqués à leur domicile
Dimanche soir, deux malfaiteurs casqués et armés ont fait irruption dans la villa de restaurateurs cannois. Nerveux et violents, ils les ont molestés et volés. La police judiciaire mène l’enquête.
qui s’est déroulée au domicile (Photo d’illustration Patrick Blanchard)
Une semaine après l’attaque de la famille du footballeur Mario Lemina, le milieu de terrain du Gym, dans une villa sur les hauteurs de Nice dans laquelle il venait d’emménager, une nouvelle attaque à main armée contre des particuliers est survenue dimanche soir à Cannes. Vers 22h15, un couple de restaurateurs s’est retrouvé à leur domicile face à deux hommes armés, casqués et gantés.
Aspergé de gaz lacrymogène
Selon une source policière, contrairement au précédent de Nice, les malfaiteurs se sont montrés 2 nerveux et violents, notamment envers le père de famille qui a tenté de s’interposer. Il a été aspergé de gaz lacrymogène et frappé à la tête. Les malfaiteurs ont exigé de se faire remettre de l’argent et des bijoux.
Le couple a été délesté de leurs montres de luxe et de divers objets de valeur. Le montant du préjudice est en cours d’évaluation. Un enfant de dix ans, réveillé par les cris, a été braqué par l’un des malfaiteurs qui lui a ordonné de se taire. Après avoir fouillé le logement, les deux inconnus ont pris la fuite à bord d’un scooter Yamaha T-Max.
Scooter incendié
Des longues constatations menées par les techniciens d’investigation criminelle se sont déroulées au domicile du couple durant la nuit. Un scooter du même type a été retrouvé incendié dans le quartier des Hauts-de-Vallauris (ex-Zaïne) à Vallauris quelques heures plus tard. Le procureur de la République de Grasse a confié l’enquête aux policiers de la brigade de répression du banditisme de la PJ de Nice, les mêmes qui enquêtent sur le home-jacking chez la famille Lemina.
Dans cette précédente affaire, où le butin avoisinerait les 300 000 les cinq malfaiteurs avaient fait preuve de davantage de sangfroid. Les trois femmes et les deux enfants en bas âge n’avaient pas été blessés au contraire de l’affaire cannoise.
CH. P. chperrin@nicematin.fr