Ils avaient mis le feu au col de Vence en s’amusant
Deux jeunes Cagnois avaient tiré des fusées, depuis leur voiture, pour célébrer la Fête nationale. Plus de 18 hectares avaient été brûlés. Ils ont été condamnés à 140 heures de travaux d’intérêt général.
Le tribunal judiciaire de Grasse a vidé vendredi son délibéré concernant le procès des trois jeunes incendiaires du 14Juillet au col de Vence (1). Chacun a été condamné à 140 heures de travaux d’intérêt général a effectué dans les dix-huit mois.
Ils devront également indemniser le département des Alpes-Maritimes.
Soirée bien arrosée
Ce sont plus de 18 hectares de garrigues et de maquis qui ont été ravagés par les flammes. Un sinistre qui a nécessité l’intervention de 106 sapeurs-pompiers, 35 véhicules et 3 hélicoptères bombardiers d’eau. L’incendie a fait rage jusqu’au 16 juillet en fin de journée.
Après une soirée bien arrosée pour fêter la réussite au permis de conduire de l’un d’entre eux, trois jeunes gens, deux cousins et leur ami, décident d’emprunter le véhicule d’un parent pour « aller s’aérer ». C’est ce qu’ils le déclarent à la barre du tribunal judiciaire de Grasse le 9 septembre dernier devant lequel ils ont comparu, poursuivis pour destruction involontaire par incendie. Le matin du 14 juillet 2021, Alexandre et Michael, deux Cagnois de 18 et (Photo Sdis ) en roulant, près de Coursegoules ». Ce sont, en fait, cinq fusées, « quatre petites et une grosse », avouent-ils, qui ont été lancées, en dépit de toute mesure de sécurité, dans un environnement très sec. L’engin le plus volumineux a été « tiré par la fenêtre près du balltrap, au col, mais on a entendu un grand boom car l’engin a rebondi au sol et on a vu des flammes ». Selon leurs dires, ils ont eu peur, ont appelé les sapeurs-pompiers et sont restés sur place.
« Vertu pédagogique de la peine »
Ils ont livré dans un premier temps « une version concertée, insinuant une responsabilité collective » dans le but de protéger l’unique responsable des tirs de fusées, mises à feu avec l’allume-cigare !
Le procureur de la République en conclusion de ses réquisitions espère « une prise de conscience » et en la « vertu pédagogique de la peine » dans ce « dossier qui fait mal au coeur ». « Une erreur de jeunesse au caractère non intentionnel », avaient plaidé les avocats de la défense.
JEAN STIERLÉ
(Photo d’archive P. L.) pas comme le collier. Quand on veut stopper le chien, on n’appuie pas sur la trachée. »
ÉLODIE LONGÉPÉ elongepe@nicematin.fr
Les Bains Canins, 14 rue Venizelos, Cannes. Toujours à Cannes, à noter l’initiative de l’hôtel Martinez qui propose un kit à ses clients pour 70 euros. Le chien peut ainsi profiter d’une gamelle à son nom, d’une petite couverture, etc. Des services additionnels sont également proposés, comme de la garde de chien ou des promenades.