Les grands projets du

Jean-Jacques Raffaele veut conduire de vastes chantiers, espérant conjuguer modernité et quiétude d’un petit village de quelque 3 000 âmes aux portes de Monaco. Tour d’horizon des projets du maire.

Un an et demi après sa réélection, le maire Jean-Jacques Raffaele a de grandes idées pour développer La Turbie. Une ville qu’il veut conserver paisible, à la qualité de vie qu’il dit Mais il faut également aller de l’avant et créer les moyens économiques et financiers pour rester dans ce cadre privilégié. Alors le maire caresse quelques grands projets, oui : un parking de dissuasion pour les pendulaires salariés monégasques, un parking de  places en lieu et place de l’actuel stade communal, un centre de coworking de   m à proximité immédiate de la bretelle de Beausoleil actuellement en construction, un festival d’art dramatique conduit par l’actuelle directrice du Théâtre national de Nice Muriel Mayette-Holtz. Et il sait peut-être qu’un jour lointain, quelque  logements pourraient être construits à la frontière de Monaco, entre l’immeuble domanial L’Engelin et la Moyenne corniche. Toutefois, il n’y a, pour l’heure, rien d’arrêté.

Ces grands projets pourraient sembler pharaoniques sans le contexte singulier de La Turbie : sa proximité avec la Principauté. Une Principauté avec laquelle les liens entre les administrations existent (notamment en raison de la rénovation du stade d’entraînement des joueurs de l’AS Monaco et du stand de tir, gérés par la Société Immobilière Domaniale), mais doivent être certainement plus forts pour créer des synergies. Nombreux étant les Monégasques disposant d’une résidence secondaire dans le village, les intérêts communs ne sont pas uniquement économiques. Ils sont aussi dans les relations de bon voisinage. Mais il faut pour cela renforcer des liens qui apparaissent aujourd’hui encore faibles. La crise sanitaire n’a pas aidé : Jean-Jacques Raffaele reconnaît n’avoir vu qu’une seule fois le ministre d’État Pierre Dartout. Une fois en quinze mois.

Alors certes, les grands projets sont menés en tout premier lieu avec les collectivités locales et c’est avec elles qu’il faut traiter. Mais Jean-Jacques Raffaele relève les contradictions.

Et si le poids des dossiers pèse de plus en plus lourd sur les épaules du maire, les choses avancent malgré tout.

DOSSIER RÉALISÉ PAR JOËLLE DEVIRAS jdeviras@nicematin.fr Photos : Jean-François OTTONELLO