Près de ans de vie publique varoise
■ Maire réélu depuis
En mars 2020, en pleine pandémie de Covid, Ferdinand Bernhard (divers droite) a été élu au premier tour avec 68,7 % des suffrages – et 70 % d’abstention. Il avait ainsi entamé son 6e mandat à la tête de la commune qu’il dirige depuis 1989, sans interruption.
Actuellement, sa majorité municipale est numériquement solide, puisque 29 élus siègent dans son groupe, quatre élus sont des opposants (trois du groupe Avec Sanary au coeur, proche d’Emmanuel Serra, et un élu divers gauche).
■ Président de Sud Sainte Baume
En juillet 2020, la communauté d’agglomération Sud Sainte Baume, à laquelle la commune de Sanary appartient aujourd’hui, avait maintenu Ferdinand Bernhard à sa tête.
Ce mandat de président d’intercommunalité est le second mandat électif en cours de Ferdinand Bernhard. Il en a pris la tête en 2014.
■ Conseiller départemental
En juin 2021, lors des dernières élections cantonales, Ferdinand Bernhard avait renoncé à briguer une nouvelle fois un siège de conseiller départemental.
Il quittait donc une institution dans laquelle il avait siégé pour la première fois en 1985. Ferdinand Bernhard a donc, derrière lui, 36 ans de mandat au conseil départemental du Var.
■ D’abord élu à Ollioules
Avant de se présenter aux élections municipales de Sanary, Ferdinand Bernhard fut premier adjoint au maire d’Ollioules René Arnoux, de 1983 à 1989. C’est donc dans cette ville de l’ouest-Var qu’il a connu ses premières responsabilités politiques.
Deux Sanaryens sont à l’origine de la procédure judiciaire qui vient de mener à la démission du maire de Sanary. Emmanuel Serra et Gilles Dupuy avaient saisi la justice et ainsi provoqué l’ouverture d’une enquête. Reconnus parties civiles par la cour d’appel d’Aix, les deux hommes se sont dits « pleinement satisfaits » par la décision de justice. « Nous avions demandé l’exécution provisoire de l’inéligibilité, nous l’avons obtenue. C’est une grande satisfaction », a déclaré leur avocat Me Thomas Callen. Conformément à leur demande, chacune des parties civiles recevra un euro pour « réparation du préjudice moral », que les trois condamnés doivent payer solidairement.
« C’est l’euro symbolique pour lequel je me suis le plus battu. Ce n’est pas rien, de l’obtenir pour préjudice moral, a poursuivi l’avocat. Ce dossier est emblématique, car il est une panoplie de quasiment toutes les atteintes à la probité possibles. »
Quant à la ville de Sanary, elle avait explicitement