Le budget de la Sécu sur la table dès demain
Dès demain et jusqu’au week-end, les députés examineront le budget de la Sécurité sociale, sans plan grand âge à la hauteur des attentes des oppositions et de certaines voix de la majorité.
Ce dernier projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) du quinquennat prévoit un déficit de , milliards d’euros, soit bien moins que les deux années précédentes, grâce à la croissance et la
« sortie de crise » progressive de la Covid-.
Mais « un déficit durable d’environ milliards d’euros est prévu » pour les années à venir, reconnaît le ministre de la Santé Olivier Véran.
Pour LR, le gouvernement « arrose àtoutvent». À gauche, après «les largesses toutes relatives » de la période électorale, on craint des «régressions sociales » comme la réforme des retraites.
En attendant, les engagements du Ségur de la santé se poursuivent pour , milliards, dont l’essentiel est consacré à la revalorisation salariale des personnels soignants. Au coeur des débats, le volet consacré aux personnes âgées en perte d’autonomie laisse de nombreux acteurs sur leur faim.
« La réforme (...) est ambitieuse : elle représente millions d’euros de mesures nouvelles en et
, milliard en », revendique la ministre Brigitte Bourguignon. Pour aider au maintien chez soi, il s’agit d’instaurer au er janvier un
« tarif plancher » national (et non départemental comme jusqu’alors) de euros par heure de prestation pour les services d’aide à domicile. Pour les Ehpad, il est notamment programmé un renforcement de la présence des soignants et jusqu’à équivalents temps plein supplémentaires au cours des cinq prochaines années.
La gauche critique un plan pas à la mesure du « défi collectif du vieillissement de la population » et des
« mensonges à propos de la défunte loi consacrée au grand âge et à l’autonomie », longtemps espérée et désormais abandonnée.